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La Confédération de l’industrie britannique (CBI), principale organisation patronale britannique, traverse sa plus grave crise depuis sa création en 1965. Accusé de harcèlement sexuel, Tony Danker, son directeur général, a été limogé avec effet immédiat mardi 11 avril. . A cette affaire s’ajoutent des soupçons de viols et d’agressions sexuelles datant de 2019 et visant d’autres dirigeants de l’organisation. Ces scandales minent une instance qui avait brandi la lutte contre les discriminations comme une norme.
Le licenciement de M. Danker a été annoncé mardi matin par un communiqué de presse concis. L’homme, qui dirigeait la CBI depuis novembre 2020, est formellement visé par « plaintes spécifiques concernant un mauvais comportement au travail ». La CBI ne détaille pas publiquement les accusations, mais l’affaire a éclaté le 6 mars, lorsque le quotidien Thé Gardien a révélé qu’un employé avait déposé une plainte interne contre M. Danker en janvier.
Elle l’a accusé « contacts indésirables »qu’elle considérait comme » harcèlement sexuel « . Dans la foulée, le conseil d’administration de la CBI a suspendu M. Danker et a fait appel au cabinet d’avocats Fox Williams pour enquêter. Ce dernier vient de déposer son rapport préliminaire, qui a conduit à la décision de licencier M. Danker. L’affaire est jugée suffisamment grave pour que la CBI prétende être « en connection » avec la police pour une éventuelle enquête criminelle. M. Danker, pour sa part, se défend avec virulence, se disant « choqué » de son licenciement et considérant que « de nombreuses accusations contre [lui] ont été déformés ».
« Atmosphère toxique »
La crise au sein de la CBI a été amplifiée par un deuxième cas, qui a été révélé au grand jour lundi 3 avril. Toujours selon Gardien, qui a recueilli une dizaine de témoignages, une soirée CBI sur un bateau en 2019, avant que M. Danker ne rejoigne l’organisation, avait très mal tourné. Une femme accuse un collègue de viol et un autre d’agression sexuelle le même soir. Tout se serait passé dans un « atmosphère toxique », avec consommation de cocaïne, abus d’alcool et propos sexistes. Mardi, outre le licenciement de M. Danker, trois employés de la CBI ont été suspendus.
L’organisation s’expose ainsi à des accusations d’hypocrisie, après avoir publié de nombreux rapports sur la lutte contre les discriminations au travail, qu’elles soient sexuelles, raciales ou liées à l’âge. Début mars, M. Danker lui-même insistait sur la nécessité pour les entreprises d’avoir une culture « progressive », « avec des valeurs sociétales fortes, une raison d’être profonde, un engagement à améliorer la vie des salariés et une stratégie active d’inclusion et de diversité ».
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