Le « partage de la valeur », un champ de mines pour le gouvernement

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<figure class&equals;"article&lowbar;&lowbar;media"> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;11&sol;Le-partage-de-la-valeur-un-champ-de&period;jpg" width&equals;"664" height&equals;"443" &sol;> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;11&sol;Le-partage-de-la-valeur-un-champ-de&period;jpg" &sol;><figcaption class&equals;"article&lowbar;&lowbar;legend" aria-hidden&equals;"true">Lors de la journée de mobilisation intersyndicale et de grève interprofessionnelle « pour l&rsquo&semi;augmentation des salaires et la défense du droit de grève »&comma; à Paris&comma; le 18 octobre 2022&period; <span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;credit" aria-hidden&equals;"true">AGNES DHERBEYS &sol; MYOP POUR « LE MONDE »<&sol;span> <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Flambée des prix de l&rsquo&semi;énergie&comma; valse des étiquettes alimentaires&comma; prix du carburant qui restent élevés &colon; en cet automne plombé par l&rsquo&semi;inflation&comma; les revendications autour de la cherté de la vie restent fortes et continuent de tenir le gouvernement en alerte&period; Après la grève dans les raffineries de TotalEnergies en octobre&comma; qui avait provoqué des pénuries dans les stations-service et nécessité le recours à la réquisition de personnel&comma; la journée de mobilisation syndicale du jeudi 10 novembre avait pour mot d&rsquo&semi;ordre des augmentations de salaires&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Grève très suivie à la RATP mais peu de manifestants dans la rue <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Alors que l&rsquo&semi;exécutif a déjà dépensé plus de 100 milliards d&rsquo&semi;euros pour contrer les effets de l&rsquo&semi;inflation &lpar;bouclier tarifaire&comma; chèques énergie&comma; etc&period;&rpar;&comma; le sujet&comma; qui s&rsquo&semi;est recentré du pouvoir d&rsquo&semi;achat vers la rémunération elle-même&comma; est épineux&period; L&rsquo&semi;inflation devrait dépasser 5&percnt; sur l&rsquo&semi;année&comma; alors que les salaires n&rsquo&semi;ont augmenté que de 3&comma;7&percnt; sur un an&comma; selon des données provisoires publiées jeudi par le ministère du Travail&period; Seules exceptions &colon; les minima sociaux et le salaire minimum – qui a augmenté de près de 8 &percnt; en un an – ont été indexés sur l&rsquo&semi;inflation&period; <em>« Le gouvernement a déjà agi dans d&rsquo&semi;autres domaines &colon; prix de l&rsquo&semi;énergie&comma; revalorisation des minima sociaux&comma; point d&rsquo&semi;index pour les fonctionnaires&&num;8230&semi; Mais la pression monte&comma; il se sent obligé de faire quelque chose »<&sol;em>résume l&rsquo&semi;économiste Philippe Martin&comma; doyen de l&rsquo&semi;École d&rsquo&semi;affaires publiques de Sciences Po&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Dividende salarié &colon; le coup de pouce de l&rsquo&semi;inflation <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Dans son entretien sur France 2&comma; le 26 octobre&comma; Emmanuel Macron avait fermement écarté la possibilité d&rsquo&semi;indexer les salaires sur l&rsquo&semi;inflation &&num;8211&semi; un mécanisme abandonné par la France en 1983 et qui fait craindre d&rsquo&semi;alimenter une « boucle prix-salaires »&comma; autrement dit de jeter de l&rsquo&semi;huile sur le feu inflationniste&period; Mais le chef de l&rsquo&semi;Etat a remis dans le débat une promesse de campagne du printemps &colon; le dividende salarié&period; <em>« Quand vous avez du coup une augmentation des dividendes pour vos actionnaires&comma; alors l&rsquo&semi;entreprise doit avoir un mécanisme identique pour les salariés »<&sol;em>a-t-il expliqué&comma; alors que le ministre de l&rsquo&semi;Economie&comma; Bruno Le Maire&comma; insiste régulièrement sur le fait que c&rsquo&semi;est aux entreprises d&rsquo&semi;augmenter les salaires&comma; après les milliards dépensés par l&rsquo&semi;Etat pendant la crise liée au Covid-19 et depuis le début de la guerre en Ukraine &period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Les augmentations de salaire&comma; sujet tabou de Macron <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">« Conformément à l&rsquo&semi;idéologie macroniste »<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Jusqu&rsquo&semi;à présent&comma; le gouvernement a surtout mis en avant les mécanismes développés au cours du premier quinquennat pour associer les salariés aux performances des entreprises &colon; intéressement&comma; dont l&rsquo&semi;usage a encore été assoupli dans la loi sur le pouvoir d&rsquo&semi;achat cet été&comma; participation &lpar;obligation à partir de 50 salariés&rpar; et « prime Macron » défiscalisée&period; Rebaptisée « prime de partage de la valeur » depuis cet été et le triplement de son plafond &lpar;de 2&period;000 à 6&period;000 euros que l&&num;8217&semi;employeur peut verser&rpar;&comma; cette dernière a vu son montant moyen passer de 550 à 710 euros et a déjà bénéficié cette année à 2&comma;5 millions de salariés&period; &comma; expliquait commodément Bercy cette semaine&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 56&comma;17&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;politique&sol;article&sol;2022&sol;11&sol;12&sol;le-partage-de-la-valeur-chantier-mine-pour-le-gouvernement&lowbar;6149536&lowbar;823448&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;