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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/12/Le-groupe-de-nettoyage-Arc-en-ciel-nepargne-pas-le-droit-du.jpg" alt="Rassemblement de soutien aux agents de propreté de la société Arc-en-ciel, sur le site Pierre-Mendès-France de l'université Paris-I, à Paris, le 14 novembre 2022." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/12/Le-groupe-de-nettoyage-Arc-en-ciel-nepargne-pas-le-droit-du.jpg" alt="Rassemblement de soutien aux agents de propreté de la société Arc-en-ciel, sur le site Pierre-Mendès-France de l'université Paris-I, à Paris, le 14 novembre 2022." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Rassemblement de soutien aux agents de propreté de la société Arc-en-ciel, sur le site Pierre-Mendès-France de l&rsquo;université Paris-I, à Paris, le 14 novembre 2022. <span class="article__credit" aria-hidden="true">CLÉMENT MARTIN / HANS LUCAS</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">La nuit est encore noire en ce matin de mi-novembre. Des lampadaires illuminent les rues désertes. Ou presque. Derrière la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine), résonnent les éclats de voix des hommes et des femmes de nettoyage des bâtiments communaux. Habituellement, à 6 heures du matin, leur journée a déjà commencé. Mais ils sont en grève depuis quatre jours déjà. Car Arc-en-ciel Ile-de-France ouest 2, le sous-traitant qui les emploie, a une semaine de retard sur le paiement de leurs salaires.</p>
<p class="article__paragraph "><em>« Le travail n&rsquo;est pas gratuit ! »</em>lance une femme. <em>« C&rsquo;est au moins la troisième fois que cela se produit cette année. Du coup, ils se sont fait pirater, du coup, c&rsquo;est un problème informatique… Il y a toujours une bonne raison ! Mais chaque virement rejeté sur mon compte me coûte 20 euros ! »</em>inquiète un employé.<em> « En plus, il y a toujours des heures manquantes sur la fiche de paie »</em>se lamente un autre. <em>« Et certains travaillent moins que le minimum autorisé<strong> </strong>! »</em>,<em> </em>ajoute son voisin. Ils sont une quarantaine d&rsquo;hommes et de femmes, pour la plupart immigrés.</p>
<p class="article__paragraph ">A quelques kilomètres de là, un autre piquet sur le site Pierre-Mendès-France de l&rsquo;université Paris-I, aussi appelé Tolbiac. Agents de nettoyage avec le même profil. En poste chez Arc-en-ciel Environnement, autre filiale du même groupe, dans le cadre d&rsquo;un marché public passé par l&rsquo;université.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Employés d&rsquo;entreprises de nettoyage épuisés par leurs conditions de travail </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Pas de salaire non plus. Les heures supplémentaires manqueraient également sur les fiches de paie (on parle d&rsquo;heures « supplémentaires » lorsque le salarié travaille à temps partiel), là aussi on prolongerait les CDD sans signature de contrat. C&rsquo;est le licenciement pour « faute grave » de Sivamohana, un superviseur de 59 ans, le 28 octobre, qui les a décidés à arrêter de travailler. Employée sur le chantier depuis cinq ans, tout dégénère, selon elle, quand Arc-en-ciel décroche le contrat début 2021.</p>
<p class="article__paragraph ">Dans le monde du nettoyage, lorsqu&rsquo;une entreprise remporte un appel d&rsquo;offres, la convention collective prévoit qu&rsquo;elle reprend les salariés de l&rsquo;entreprise sortante, déjà présents sur le site. Ces travailleurs sont donc habitués à changer d&#8217;employeur tous les trois ou quatre ans. Et de comparer les pratiques.</p>
<h2 class="article__sub-title">Main courante pour le harcèlement</h2>
<p class="article__paragraph "><em>« Rainbow fait beaucoup de bêtises&#8230;, </em>glisse un employé à Puteaux.<em> Les entreprises que nous avions avant<strong> </strong>étaient plus corrects. » </em>A Tolbiac, Sivamohana estime avoir payé son opposition à un projet de réduction de l&rsquo;équipe du soir (18h à 22h) de douze à neuf personnes.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> La hausse du salaire minimum met les entreprises sous pression </span> </section>
<p class="article__paragraph "><em>« Pour moi, il était impossible de faire le travail demandé avec trois de moins. À partir de là, ils n&rsquo;ont cessé de créer des problèmes, en modifiant mes horaires par exemple. J&rsquo;ai fini le vendredi à 22h et j&rsquo;ai dû revenir le samedi à 6h du matin. Même pas le temps de repos légal ! »</em> Elle dit avoir déposé une main courante pour harcèlement en juillet. Rainbow lui a dit au début de son transfert vers un autre site. Ce que Sivamohana a refusé. Son licenciement pour « faute grave » a suivi.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/12/09/avec-le-groupe-de-nettoyage-arc-en-ciel-le-droit-du-travail-en-voit-de-toutes-les-couleurs_6153598_3234.html">Source link </a></p>

Le groupe de nettoyage Arc-en-ciel n’épargne pas le droit du travail
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