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<p class="article__paragraph ">J&rsquo;espère que la mèche s&rsquo;éteindra avant d&rsquo;atteindre le baril de poudre. Plus de deux semaines après le début des premières grèves dans les raffineries françaises, le gouvernement fait face à un nouveau risque : la possible propagation du mouvement à d&rsquo;autres secteurs. Cheminots, fonctionnaires, éducation nationale, centrales nucléaires… Depuis la première réquisition de quatre salariés grévistes au dépôt de la raffinerie ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime), mercredi 12 octobre, quelques signaux de fumée ont apparu dans une France confrontée à une pénurie de carburant. <em>« Cette grève doit s&rsquo;étendre »</em>, a lancé, le lendemain, Emmanuel Lépine, le secrétaire général de la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT). Un appel à l&rsquo;extension du conflit étroitement surveillé par l&rsquo;exécutif.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> Pénurie de carburant : 28,5% des stations françaises « en difficulté », les sites de TotalEnergies toujours en grève </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Pour l&rsquo;instant, l&rsquo;apaisement ne semble pas au rendez-vous, le mouvement dans les raffineries se transformant en appels à la mobilisation générale. Jeudi soir 13 octobre, quatre syndicats de salariés – la CGT, Force ouvrière, la FSU et Solidaires – et quatre mouvements représentatifs de la jeunesse – la FIDL, le MNL, l&rsquo;UNEF, La Voix lycéenne – ont appelé à la grève le mardi 18 octobre, pendant une journée d&rsquo;action interprofessionnelle pour <em>« augmenter les salaires et défendre le droit de grève »</em>. Des transports aux fonctionnaires, cette grande journée de grève nationale touchera particulièrement la SNCF et la RATP. Cette initiative a été prise suite à une réunion tenue à Montreuil (Seine-Saint-Denis), au siège national de la CGT.</p>
<figure class="article__media"> <img alt="Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, interrogé par des journalistes, à Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime), le 12 octobre 2022." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/10/le-gouvernement-face-au-risque-de-contagion-du-mouvement-social.jpg" alt="Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, interrogé par des journalistes, à Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime), le 12 octobre 2022." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, interrogé par des journalistes, à Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime), le 12 octobre 2022. <span class="article__credit" aria-hidden="true">MARIE BENOIST POUR « LE MONDE »</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">La centrale dirigée par Philippe Martinez, qui se repositionne à la tête du mouvement social, a obtenu un choix rassembleur : celui de Force Ouvrière. Cette organisation, qui s&rsquo;était éloignée depuis plusieurs mois de l&rsquo;intersyndicale, a décidé de la rejoindre suite aux réquisitions de grévistes dans les raffineries : <em>« C&rsquo;est le déclic »</em>, confie Patricia Drevon, secrétaire confédérale, rapportant que nombre de ses camarades ont été choqués par la décision de l&rsquo;exécutif, synonyme, à leurs yeux, de violation du droit de grève. Jeudi matin, sur BFM-TV, M. Martinez avait déclaré que le pouvoir en place <em>« fait une connerie »</em> en brandissant l&rsquo;arme des réquisitions. <em>« Il faut généraliser les grèves »</em>il a insisté.</p>
<h2 class="article__sub-title">Le pari des dirigeants syndicaux</h2>
<p class="article__paragraph ">Les dirigeants syndicaux impliqués dans la contestation reconnaissent, en aparté, qu&rsquo;ils font le pari d&rsquo;instiger une journée nationale d&rsquo;action dans peu de temps, moins de trois semaines après les manifestations du 29 septembre, également centrées sur la préservation du pouvoir d&rsquo;achat. Mais ils considèrent que<em> » Quelque chose est en train de se passer « </em> dans le pays, selon la formule de Simon Duteil, co-délégué général de Solidaires. Hormis le secteur des carburants, d&rsquo;autres secteurs sont déjà sous pression, notamment celui de l&rsquo;énergie. Depuis quelques semaines, des arrêts de travail, sur fond de revendications salariales, perturbent l&rsquo;activité de plusieurs centrales nucléaires : Cattenom (Moselle), Tricastin (Drôme), Cruas (Ardèche), Bugey (Ain)&#8230; Des conflits qui pourrait, à terme, compliquer la tâche d&rsquo;EDF pour éviter les coupures d&rsquo;électricité pendant l&rsquo;hiver.</p>
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le gouvernement face au risque de contagion du mouvement social
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