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Droit social. Un travailleur à distance, vivant seul, avec peu de contacts sociaux, n’a pas participé à une réunion de service en ligne pour laquelle il était généralement diligent. Il n’a pas non plus répondu aux appels téléphoniques de ses collègues ou du service RH. Deux jours plus tard, il a finalement été retrouvé mort dans sa propre maison.
Comment savoir si ce drame est aussi un accident du travail ? Les qualifications choisies affecteront à la fois la prise en charge des frais funéraires et les pensions versées aux futurs bénéficiaires, tant au titre du régime général de sécurité sociale que des régimes complémentaires de l’entreprise ou de la branche, ainsi que les taux de cotisation patronale, si en l’entreprise emploie 150 personnes ou plus. plus de gens.
L’article L. 411-1 du code de la sécurité sociale nous apprend que tout accident survenu pendant et sur le lieu de travail doit être considéré comme ayant une cause professionnelle, sauf s’il peut être prouvé que l’accident est d’origine totalement étrangère. Travail. L’article L.1222-9 du code du travail complète ce texte en assimilant un accident de travail à distance à un accident dans les locaux de l’entreprise.
Aussi, dans l’hypothèse où le lieu du décès du salarié est bien le lieu du télétravail, fixé par un accord entre l’employeur et le salarié, ou une convention collective de télétravail, ou une charte particulière, il est nécessaire de déterminer si le décès est survenu à l’époque de travail et s’il n’y a pas de motif, absolument pas lié à un travail qui invalide la qualification d’accident du travail. La preuve est difficile à faire.
Ouverture
Souvent, tout ce qui reste est une autopsie pour tenter de déterminer l’heure du décès et d’identifier la cause du décès ou d’indiquer les raisons qui ont pu contribuer à l’accident. Cette étape peut également révéler une condition antérieure et potentiellement lier le décès aux conditions de travail.
Il existe deux types d’autopsie.
La première est initiée par un médecin qui établit un certificat de décès, refusant de délivrer un permis d’inhumer en cas de mort suspecte ou violente. L’officier de police judiciaire est alors informé de la situation et dresse un procès-verbal sur les circonstances du décès. L’enquête médico-légale est ouverte et le procureur peut ordonner une autopsie. Ce type d’attaque est rarement utilisé en France.
Conformément à l’article L. 442-4 du Code de la sécurité sociale, « Le fonds doit, si les ayants droit de la victime le demandent ou avec leur consentement, s’il l’estime utile à la manifestation de la vérité, demander au tribunal (…) faire une autopsie. » L’affaire sera alors transférée à un juge judiciaire, qui devra être convaincu de la nécessité d’un examen médico-légal.
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