le Conseil de l’Europe conclut que la France a « violé » la Charte sociale européenne

8522eed 3c0317f7c18743c486bbb46cd4423338 3c0317f7c18743c486bbb46cd4423338 0

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Un nouveau revers pour « l&rsquo&semi;échelle Macron » &quest; Le Comité européen des droits sociaux du Conseil de l&rsquo&semi;Europe &lpar;CEDS&rpar; a rendu publique&comma; lundi 26 septembre&comma; sa décision sur le bien-fondé du barème Macron&period; Comme révélé <em>Le monde<&sol;em> mi-juin&comma; le Comité considère que le plafonnement des dommages-intérêts accordés par les tribunaux aux salariés en cas de licenciement injustifié constitue une <em> » violation « <&sol;em> de l&rsquo&semi;article 24 de la Charte sociale européenne&comma; concernant <em>« le droit à la protection en cas de licenciement »<&sol;em>&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Entré en vigueur par les ordonnances de 2017&comma; le barème Macron limite l&rsquo&semi;indemnité due en cas de licenciement abusif à vingt mois maximum &lpar;hors cas de harcèlement ou de discrimination&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Elle supprime également le plancher de six mois de rémunération minimum pour les salariés ayant au moins deux ans d&rsquo&semi;ancienneté&period; Ce système continue d&rsquo&semi;être régulièrement contesté devant les tribunaux&period; Au niveau européen&comma; la CGT et Force ouvrière &lpar;FO&rpar; avaient saisi le CEDS pour contester le bien-fondé de ce barème&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Le CEDS était d&rsquo&semi;accord avec eux&period; Dans sa décision&comma; il déclare que <em>« les plafonds prévus par l&rsquo&semi;article L&period; 1235-3 du code du travail ne sont pas suffisamment élevés pour réparer le préjudice subi par la victime et pour être dissuasifs pour l&&num;8217&semi;employeur »<&sol;em>&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Emploi &colon; « La condamnation européenne du barème d&rsquo&semi;indemnisation pour licenciement injustifié est une gifle cinglante » <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Par ailleurs&comma; le CEDS considère que la <em>« prévisibilité » <&sol;em>résultant de l&rsquo&semi;échelle<em> « pourrait plutôt constituer une incitation pour l&&num;8217&semi;employeur à licencier abusivement des salariés »<&sol;em>&period;<em> <&sol;em>Pour étayer sa décision&comma; il se réfère à l&rsquo&semi;article 24 de la Charte sociale européenne&comma; qui prévoit que l&rsquo&semi;indemnisation<em> « adéquat »<&sol;em> doit être accordée au salarié licencié abusivement&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">L&rsquo&semi;inconnu du Conseil d&rsquo&semi;Etat<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Si cette décision pointe du doigt la France pour non-respect de ses engagements en tant que signataire de cette charte&comma; elle n&rsquo&semi;invalide pas le barème Macron en droit français&comma; estime M<sup>e <&sol;sup>Déborah Attali&period; <em>« Le comité n&rsquo&semi;a aucun pouvoir en réalité &semi; il n&rsquo&semi;a pas la capacité de changer la loi française ou de sanctionner les Etats qui ne respectent pas la charte européenne&comma; <&sol;em>note cet avocat associé chez Eversheds Sutherland et en charge du département droit social du bureau de Paris&period; <em>Tout ce que le comité peut faire&comma; c&rsquo&semi;est constater qu&rsquo&semi;il y a non-conformité&period; C&rsquo&semi;est ensuite aux juridictions nationales d&rsquo&semi;agir et de changer la loi&comma; les textes&&num;8230&semi; pour se mettre en conformité avec la charte européenne&period; Mais si le gouvernement ne souhaite pas modifier la législation&comma; le barème restera applicable&period; »<&sol;em><&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">D&rsquo&semi;autant qu&rsquo&semi;elle a déjà été validée par les plus hautes juridictions françaises&comma; à savoir le Conseil constitutionnel et la Cour de cassation&comma; dans un arrêt de mai 2022&period; <em>« Il y avait déjà des décisions similaires du CEDS pour la Finlande et l&rsquo&semi;Italie &semi; dans ces pays&comma; la politique sur les barèmes n&rsquo&semi;a pas été modifiée »<&sol;em>ajoute son collègue M<sup>e<&sol;sup> Nicolas Etcheparre&comma; du même cabinet&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 25&comma;46&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;emploi&sol;article&sol;2022&sol;09&sol;28&sol;plafond-d-indemnisation-pour-licenciement-abusif-le-conseil-de-l-europe-conclut-a-la-violation-par-la-france-de-la-charte-sociale-europeenne&lowbar;6143566&lowbar;1698637&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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