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Un nouveau disque vient de tomber. En 2021, le nombre de contrats d’apprentissage a atteint 718 000 (dont 698 000 dans le privé), soit un accroissement de près de 37 % en une année, d’après les statistiques quasi définitives publiées, mercredi 2 février, par le ministère du travailler. La progression est un tout petit peu moins rapide que celle mesurée entre 2019 et 2020, mais elle permet au dispositif de se hisser à un seuil inégalé, en reléguant aux oubliettes le résultat de l’exercice précédent qui correspondait pourtant à un pic. Elisabeth Borne, la ministre du travail, s’est réjouie de cette « dynamique exceptionnelle »lors d’un débat à l’Assemblée nationale, mercredi.
L’augmentation concerne tous les types de diplômes, mais elle s’avère plus forte qu’en 2020, s’agissant des jeunes qui préparent le bac ou le CAP en étant apprentis. Quant aux étudiants du supérieur qui poursuivent leur scolarité sous ce statut, ils voient leurs effectifs s’augmenter à un rythme moins vif qu’avant, tout en restant majoritaires : ils représentent 62 % des contrats conclus l’an passé. Un pourcentage qui tord le cou aux vieux stéréotypes sur l’apprentissage, longtemps assimilé à une filière vers des métiers manuels pour élèves en difficultés.
Ce mode de formation se développe dans tous les types d’entreprises, mais ce sont les sociétés de moins de 50 salariés qui y recourent le plus. Le secteur des services se montre particulièrement friand de ce type de main-d’œuvre, puisqu’il a capté sept contrats sur dix en 2021 (contre 15 % pour l’industrie et 11 % dans la construction). Autant d’indicateurs dont se félicite le pouvoir en place, car le cursus a des effets puissants en termes d’insertion professionnelle : 65 % des apprentis ont un emploi « douze mois après la sortie de leurs études »selon une étude des services du ministère du travail.
« L’image de l’apprentissage a évolué »
La tendance à la hausse, enclenchée timidement à la fin de la précédente législature, s’est accélérée depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Plusieurs facteurs jouent dans le succès de ce système en « alternance », c’est-à-dire fondé sur des allers-retours entre immersions en entreprise et cours théoriques. La loi « avenir professionnel » de septembre 2018 a simplifié les règles et libéralisé l’offre : pour créer un centre de formation d’apprentis (CFA), il n’y a plus besoin d’obtenir le feu vert du conseil régional. Les modalités de financement ont, par ailleurs, été entièrement revues : elles reposent sur la notion de « coût-contrat »qui est une sorte de tarification, dont le niveau de prise en charge est fixé par les partenaires sociaux siégeant dans les branches professionnelles.
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