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<figure class="article__media"><img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/03/Langlais-des-affaires-entre-necessite-et-caprice.jpg" alt="" width="664" height="443"/><noscript> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/03/Langlais-des-affaires-entre-necessite-et-caprice.jpg" alt=""/></noscript><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true"><span class="article__credit" aria-hidden="true">SMETEK / PHOTONONSTOP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Connaissez-vous le métier <em>« pirate de croissance »</em> (littéralement « pirate de la croissance ») ? Ce poste, que l&rsquo;on retrouve souvent dans le monde numérique, est souvent ridiculisé car personne ne sait ce qu&rsquo;il comprend : Valentin Pouillard, PDG de la plateforme CVDesignR, <em>« Le jeune homme qui fait ce métier dira qu&rsquo;il est un peu le couteau suisse du box engineering. Mais dans les pays anglo-saxons </em>hack de croissance<em> est une fonction de développement commercial. Exporter des intitulés de poste anglais vers la France pourrait changer leur sens, d&rsquo;autant plus que tout le monde ne saura pas à quoi ils font référence… »</em></p>
<p class="article__paragraph ">La langue anglaise a une place importante dans la société et les affaires françaises, et la Semaine de la Francophonie, qui se déroule du 12 au 20 mars, aura sans doute l&rsquo;occasion de nous le rappeler. Ses connaissances sont désormais un atout pour décrocher un emploi : selon une étude publiée en décembre 2021 sur le site d&#8217;emploi Monster, 13 % des emplois disponibles en France nécessitent une maîtrise sérieuse de l&rsquo;anglais, et dans les informations ce chiffre monte à 31 %. secteur des nouvelles technologies.</p>
<p class="article__paragraph ">La tendance est aussi à l&rsquo;anglicisation des intitulés de poste, principalement pour les secteurs cadres, digital, marketing et management. Ainsi, l&rsquo;intitulé du poste en anglais est devenu la norme, selon Julien Broue, co-fondateur du cabinet de recrutement Easy Partner, <em>« d&rsquo;un chef de produit devenu </em>« propriétaire du produit »<em> en mots simples </em>« directeur »<em>, car une entreprise qui adhère à la terminologie française ne sera même pas visible sur le marché du travail. »</em></p>
<p class="article__paragraph "><em>« Entre 2020 et 2022, la part des intitulés de poste en anglais dans nos offres a doublé, passant de 0,8% à 1,6%. »</em>précise Flavien Chantrell, directeur éditorial de HelloWork, qui édite plusieurs plateformes d&#8217;emploi. <em>«Nous assistons à beaucoup plus de transition, influencée par la montée des emplois technologiques.</em>reconnaît Alexandre Judes, économiste au Indeed Recruitment Lab.<em> L&rsquo;objectif principal est de rendre l&#8217;emploi plus attractif, de montrer que nous appartenons à un écosystème dynamique.</em>e<em>. Mais force est d&rsquo;admettre qu&rsquo;un certain nombre d&rsquo;indicateurs et de concepts sont difficilement traduisibles en français. »</em> Les entreprises ouvertes aux marchés internationaux ont tendance à normaliser leurs opérations dans plusieurs pays avec les mêmes documents, les mêmes outils informatiques et les mêmes descriptions de poste.</p>
<h2 class="article__sub-title">Transfert obligatoire</h2>
<p class="article__paragraph ">Mais dans le monde des startups, l&rsquo;usage de l&rsquo;anglais fait souvent partie d&rsquo;une culture où son usage est synonyme d&rsquo;innovation. <em>« Mots clés les plus utilisés </em>« Chef »<em>tout ce qui se termine par </em>« directeur »<em> (</em>« gestionnaire de communauté »<em> par exemple), tout ce qui concerne les affaires, avec des termes comme </em>« croissance »<em>, </em>« Compte »<em>, </em>« propriétaire »<em>, </em>« Ventes »<em>, </em>« clé »<em>… Il est étroitement lié au monde des startups et imprègne le côté commercial.</em>déchiffré par Flavien Chantrell. <em>« Certaines jeunes structures jurent dans les anglicismes, plongent dans cette tendance, mais n&rsquo;en ont pas forcément besoin »</em>se lamente Julien Brouet.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/emploi/article/2022/03/16/l-anglais-en-entreprise-entre-necessite-et-effet-de-mode_6117686_1698637.html">Source link </a></p>

L’anglais des affaires, entre nécessité et caprice
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