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En matière d’emploi, le quinquennat d’Emmanuel Macron s’achève sur des résultats impressionnants. Alors que la récession du Covid-19 faisait craindre le pire, il y a un peu moins de deux ans, l’activité a rebondi avec une vigueur sans précédent, ramenant le taux de chômage à 7,4 %, à quatre dixièmes de point de l’objectif. État a été mis sur l’expiration du mandat (7%). Dans une note publiée jeudi 17 mars, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) analyse les composantes « ce sont de bons indicateurs du marché du travail ». La politique du « quoi qu’il en coûte », largement soutenue par les entreprises et les salariés, a joué un rôle déterminant. L’une des questions qui se posent maintenant est de savoir si la suppression progressive de l’aide affaiblirait la reprise.
De mi-2017 à fin 2021, le nombre de personnes en fonction a augmenté de 1,2 million lorsque toutes les catégories (privées, publiques, indépendantes) sont additionnées. Ces chiffres reposent principalement sur la boulimie des effectifs des entreprises qui embauchent à tour de bras (+4,8% sur la période). Grâce à ce dynamisme, la population active du secteur marchand a dépassé pour la première fois la barre symbolique des 20 millions de personnes au dernier trimestre 2021.
Désormais, la proportion de personnes âgées de 15 à 64 ans qui ont un emploi atteint 67,8 %, soit « supérieur » depuis que l’INSEE l’a calculé (c’est-à-dire depuis 1975). Chez les jeunes, ce chiffre monte à 33,8 %, ce qui n’a pas été le cas ces trente dernières années. Dans ce contexte, la baisse du taux de chômage n’a rien d’étonnant : il est inférieur de 2,1 points à celui de mi-2017, lorsque M. Macron a fait son entrée à l’Elysée, et est revenu à son niveau d’avant. « La grande récession de 2008 »écrit BUREAU.
« Retour » des difficultés de recrutement
Les mesures prises depuis mars 2020 pour faire face à la crise sanitaire ont permis à notre économie de traverser cette période difficile et de redémarrer à plein régime. Le dispositif a eu un fort impact : des primes sont versées aux patrons qui recrutent des salariés en alternance. Un peu « En deux ans, 422 000 emplois d’apprentis seraient créés, ce qui explique la grande majorité [postes] établi depuis 2019 », disent les auteurs de l’étude. Ainsi, la baisse du chômage au cours de la dernière période « reposera (…) sur un apport très important de l’apprentissage, lui-même valorisé par un niveau atypique de subventions ». Toutefois, prévient l’OFCE, cet effet a « stabilité indéterminée » parce qu’il court le risque de diminuer lorsque l’aide s’en va.
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