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<figure class="article__media"><img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/02/La-metallurgie-se-dote-dune-nouvelle-convention-collective.jpg" alt="Au sein de l'entreprise Aluminium Dunkerque, à Loon-Plage (Nord), le 21 janvier 2022." width="664" height="443"/><noscript> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/02/La-metallurgie-se-dote-dune-nouvelle-convention-collective.jpg" alt="Au sein de l'entreprise Aluminium Dunkerque, à Loon-Plage (Nord), le 21 janvier 2022."/></noscript><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Au sein de l&rsquo;entreprise Aluminium Dunkerque, à Loon-Plage (Nord), le 21 janvier 2022. <span class="article__credit" aria-hidden="true">FRANCOIS LO PRESTI / AFP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Dans la métallurgie, les partenaires sociaux viennent de mener à bien une fusion hors du commun : celle des règles applicables aux 1,6 million de travailleurs du secteur. Une nouvelle convention collective a été paraphée, lundi 7 février, par trois des quatre fédérations syndicales représentatives dans la branche (CFDT, CFE-CGC, FO) et par l&rsquo;Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), qui ont défendu les intérêts des employeurs. Issu d&rsquo;âpres négociations engagées en 2016, le texte pose un <em>« communauté sociale » </em>de dispositions en vue de <em>« préparateur »</em> les 42 000 entreprises concernées aux <em>« défis »</em> d&rsquo;aujourd&rsquo;hui &#8211; qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de la décarbonation du modèle productif, de la concurrence internationale accumulée ou des pénuries de main-d&rsquo;œuvre.</p>
<p class="article__paragraph ">Les signataires de l&rsquo;accord ont accompli une tâche herculéenne. Jusqu&rsquo;à maintenant, la métallurgie était couverte par 76 conventions collectives territoriales, suite auxquelles s&rsquo;ajouteraient une convention propre à la sidérurgie et une autre, de portée nationale, pour les ingénieurs et cadres. Soit quelque 7 000 pages qui s&rsquo;étaient sédimentées depuis les années 1970, formant un mille-feuille aussi copieux qu&rsquo;illisible. un tél <em>« empilement » </em>ne correspondait plus aux <em>« attentions » </em>des dirigeants de société ni à celles des salariés, et devenait même source d&rsquo;<em>« insécurité juridique »</em>comme l&rsquo;a expliqué Eric Trappier, le président de l&rsquo;UIMM, lors d&rsquo;une cérémonie qui s&rsquo;est tenue, lundi, au siège de son organisation, à Paris. <em>« Il était urgent de revisiter nos normes »</em>un renchéri Gabriel Artero (CFE-CGC).</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article reserve a nos abonnes</span></span> Les partenaires sociaux et le ministère du travail croisent le fer sur les minima salariaux sectoriels </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Les parties en présence se sont donc mises autour d&rsquo;une table, il y a six ans, passant au tamis des centaines de règles sur de multiples thèmes : temps de travail, éléments de rémunération, protection sociale – notamment en matière de prévoyance –, etc. .<em> « Ce ne fut pas un long fleuve tranquille »</em>, a admis, lundi, Hubert Mongon, le délégué général de l&rsquo;UIMM. Sur plusieurs sujets, tels que les<em> « primes d&rsquo;ancienneté » </em>ous <em>« la reconnaissance des diplômes »</em>, les protagonistes ont longtemps croisé le fer, au dire de Frédéric Homez (FO). Neanmoins, <em>« chacun a su faire un pas vers l&rsquo;autre »</em>complété par Stéphane Destugues (CFDT).</p>
<h2 class="article__sub-title">« Dialogue social vertueux »</h2>
<p class="article__paragraph ">Au bout du processus, le texte, qui compte un peu plus de 230 pages, harmonise le corpus de règles existantes et s&rsquo;appliquera à tous les travailleurs de la métallurgie à partir de début 2024. D&rsquo;après la CFDT, il contient de réelles avancées : amélioration de la <em>« rémunération minimale garantie »</em> pour plus des trois quarts des personnes employées dans la branche, maintien à 100 % de la paie pour les individus en arrêt maladie (et ce, jusqu&rsquo;à six mois), couverture des risques incapacité, invalidité et décès pour toutes les catégories de personnels … Les classifications des postes ont par ailleurs été entièrement rebâties afin de prendre en considération l&rsquo;évolution des métiers et la diversité des compétences.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article reserve a nos abonnes</span></span> Accords de branche : sont-ils si protecteurs ? </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Présente lors de la cérémonie à l&rsquo;UIMM, la ministre du travail, Elisabeth Borne, a considéré, lundi, l&rsquo;accord trouvé, y voyant la démonstration d&rsquo;un <em>« dialogue social vertueux »</em> susceptible de <em>« servir d&rsquo;exemple à d&rsquo;autres secteurs »</em>. L&rsquo;exercice n&rsquo;est toutefois pas complètement terminé : des pourparlers doivent se poursuivre à l&rsquo;échelon territorial pour régler des points qui n&rsquo;ont pas été retenus par la convention nationale.</p>
<p class="article__paragraph ">Dans un communiqué, la fédération CGT de la métallurgie a, une fois de plus, exprimée, lundi, son hostilité au nouveau <em>« dispositif conventionnel »</em>qui n&rsquo;est qu&rsquo;une<em> « boîte à outils au profit des employeurs pour améliorer la compétitivité financière des entreprises »</em>.</p>
<section class="author">
<p class="article__author-container"> <span class="author__detail"><span class="author__name">Bertrand Bissuel</span></span> </p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/08/la-metallurgie-se-dote-d-une-nouvelle-convention-collective_6112758_3234.html">Source link </a></p>

La metallurgie se dote d’une nouvelle convention collective
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- Categories: emploi
- Tags: collectiveconventiondotédunemetallurgienouvelle
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