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<p class="article__paragraph ">Il n&rsquo;y avait pas de facteurs de risque significatifs pour les salariés concernés. Ils n&rsquo;avaient pas d&rsquo;hypercholestérolémie, n&rsquo;étaient pas obèses, ne fumaient pas et n&rsquo;avaient pas de diabète. Et pourtant, ils ont fait un AVC ces dernières années. De quoi interroger leur service de santé au travail lorsqu&rsquo;elle les a emmenés en consultation.</p>
<p class="article__paragraph ">L&rsquo;analyse de ces cas a permis aux médecins de trouver un dénominateur commun : ils ont tous travaillé très dur. Y avait-il un lien entre un rythme de travail intense et le risque d&rsquo;AVC ? Des études scientifiques le confirmeront après un certain temps. <em>« C&rsquo;est un risque faible mais significatif »</em>explique aujourd&rsquo;hui Alexis D&rsquo;Escata, professeur de santé au travail au CHU d&rsquo;Angers, qui a fait des recherches sur le sujet.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Mode de vie sédentaire, risque professionnel accru dû au travail à distance </span> </section>
<p class="article__paragraph "><em>« Un travail intensif dans des conditions qui ne sont pas toujours optimales peut avoir un impact direct sur la fréquence cardiaque, la pression artérielle, et aussi indirectement affecter le sommeil ou l&rsquo;alimentation. »</em> Ainsi, le travail de longue durée s&rsquo;est ajouté à une longue liste de facteurs de maladies cardiovasculaires déjà identifiés dans les organisations (ex. mauvaise alimentation à la cantine).</p>
<h2 class="article__sub-title">Actions préventives</h2>
<p class="article__paragraph ">En fait, les cardiologues et la médecine professionnelle mettent désormais en garde contre leur grand nombre et la nécessité de mesures préventives au travail. Certains de ces facteurs n&rsquo;augmentent que modestement l&rsquo;incidence des pathologies cardiaques. Mais leur multiplicité, leur complexité et la difficulté à appréhender leurs conséquences sont alarmantes, puisque chaque menace est associée, comme dans le cas d&rsquo;un allongement significatif du temps de travail, à un enchevêtrement de conséquences directes et indirectes.</p>
<p class="article__paragraph ">Ceci est également observé pour le travail posté avec des équipes de nuit. <em>« Cela entraîne un risque métabolique important,</em> explique la cardiologue Claire Mounier-Veyer. <em>Les employés dorment mal et peu, ce qui augmente le risque de crise cardiaque ou d&rsquo;accident vasculaire cérébral. En même temps, ils ont tendance à grignoter le soir pour se maintenir, prendre du poids et être plus stressés. »</em></p>
<p class="article__paragraph ">Conséquences particulièrement néfastes qui se développent dans une situation de risque pour le système cardiovasculaire. Il en va de même pour la sédentarité dont la menace s&rsquo;est accrue avec le développement du travail à distance. Être assis plusieurs heures par jour augmente la pathologie du surpoids, de l&rsquo;hypertension artérielle ou du diabète.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/emploi/article/2022/02/23/la-delicate-lutte-contre-les-risques-cardio-vasculaires-au-travail_6114877_1698637.html">Source link </a></p>

La lutte subtile contre les risques cardiovasculaires au travail
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