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<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">De mémoire d&rsquo;ouvriers, à Kistelek, on n&rsquo;avait jamais vu de nouveaux collègues arriver d&rsquo;aussi loin. Fin mai, pour la première fois dans l&rsquo;histoire de cette petite ville de 7 000 habitants du sud de la Hongrie, une vingtaine d&rsquo;Indonésiens ont débarqué pour aider les 200 ouvriers de l&rsquo;usine de câbles électriques, actuellement débordés par les commandes. . <em>« Nous avons expliqué à nos ouvriers hongrois que nous manquions tellement d&rsquo;armes que la production risquait d&rsquo;être bloquée ou qu&rsquo;ils ne pouvaient pas partir en vacances »</em>explique Marton Balog, directeur de production de cette usine appartenant à la multinationale italienne Prysmian.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> Viktor Orban invoque « un point de vue culturel » après ses propos contre le « métissage des races » </span> </section>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">Ce lundi 18 juillet, les ouvriers indonésiens sont encore en phase d&rsquo;apprentissage, mais l&rsquo;entreprise italienne espère qu&rsquo;ils pourront être complètement autonomes dans les semaines à venir. <em>« Je n&rsquo;ai connu la Hongrie que depuis la Coupe du monde de football »</em>avoue sans mal Muhamad Firdaus, un joyeux ouvrier de 22 ans venu de Padang, sur l&rsquo;île de Sumatra, monter des câbles douze heures par jour dans ce coin reculé d&rsquo;Europe centrale. <em>« J&rsquo;adore la Hongrie, les gens sont très gentils avec moi »</em>poursuit ce diplômé en mécanique, qui a même commencé à apprendre la difficile langue magyare.</p>
<figure class="article__media article__media--wide"> <img width="664" height="443" alt="Ponton Sijari, 26 ans, dans la câblerie de Kistelek le 11 juillet 2022." /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/08/La-Hongrie-souvre-discretement-a-limmigration-de-travail-pour-faire.jpg" alt="Ponton Sijari, 26 ans, dans la câblerie de Kistelek le 11 juillet 2022." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Ponton Sijari, 26 ans, dans la câblerie de Kistelek le 11 juillet 2022. <span class="article__credit" aria-hidden="true">DAVID VISNJIC POUR « LE MONDE »</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">A ses côtés, Ponton Sijari, 26 ans, est également<em> » très heureux « </em> avoir quitté son Indonésie natale pour la première fois de sa vie<em> « gagner environ deux fois plus ».</em> C&rsquo;est un peu plus de 600 euros nets par mois, un salaire conséquent pour l&rsquo;Indonésie, mais qui ne suffit plus à attirer la main-d&rsquo;œuvre hongroise. <em>« Nous sommes d&rsquo;abord allés chercher en Ukraine ou en Roumanie, mais nous n&rsquo;avons pas eu beaucoup de succès, le chiffre d&rsquo;affaires était trop important, alors nous nous sommes dit que nous allions chercher encore plus loin dans le Sud. -Est-asiatique »</em>explique Tiago Campelo, directeur des ressources humaines de la filiale hongroise de Prysmian.</p>
<h2 class="article__sub-title">Salle de prière</h2>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">Ce Portugais est à l&rsquo;origine de ce qu&rsquo;il qualifie prudemment <em>« expérience intéressante »</em> dans ce pays dirigé depuis 2010 par le Premier ministre nationaliste Viktor Orban, connu dans toute l&rsquo;Europe pour sa lutte acharnée contre l&rsquo;immigration. Il<em> </em>ne cache pas avoir pris les plus grandes précautions pour éviter les mauvaises réactions : les Indonésiens sont hébergés à une heure de route, à Szeged, ville étudiante qui accueille déjà des étrangers, et un interprète est présent tous les jours sur le site.</p>
<figure class="article__media article__media--default "> <img width="664" height="443" alt="Tiago Campelo, responsable des ressources humaines (à gauche), et Marton Balog, responsable de production, à l'usine de câbles de Kistelek, en Hongrie, le 11 juillet 2022." /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/08/1659649372_709_La-Hongrie-souvre-discretement-a-limmigration-de-travail-pour-faire.jpg" alt="Tiago Campelo, responsable des ressources humaines (à gauche), et Marton Balog, responsable de production, à l'usine de câbles de Kistelek, en Hongrie, le 11 juillet 2022." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Tiago Campelo, responsable des ressources humaines (à gauche), et Marton Balog, responsable de production, à l&rsquo;usine de câbles de Kistelek, en Hongrie, le 11 juillet 2022. <span class="article__credit" aria-hidden="true">DAVID VISNJIC POUR « LE MONDE »</span> </figcaption></figure>
<figure class="article__media article__media--default "> <img width="664" height="443" alt="Salle de prière musulmane pour les travailleurs indonésiens, à l'usine de câbles de Kistelek, en Hongrie, le 11 juillet 2022." /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/08/1659649372_935_La-Hongrie-souvre-discretement-a-limmigration-de-travail-pour-faire.jpg" alt="Salle de prière musulmane pour les travailleurs indonésiens, à l'usine de câbles de Kistelek, en Hongrie, le 11 juillet 2022." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Salle de prière musulmane pour les travailleurs indonésiens, à l&rsquo;usine de câbles de Kistelek, en Hongrie, le 11 juillet 2022. <span class="article__credit" aria-hidden="true">DAVID VISNJIC POUR « LE MONDE »</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">La direction a également organisé des réunions avec les ouvriers hongrois pour leur expliquer toutes les différences culturelles, notamment pourquoi elle a décidé d&rsquo;ouvrir une petite salle de prière musulmane. Selon les travailleurs de Prysmian, ces précautions portent leurs fruits. <em>« L&rsquo;usine a tout fait pour qu&rsquo;ils se sentent bien, il n&rsquo;y a pas de problème, sauf la langue »</em>, accueille par exemple Tibor Szögi, 48 ans, qui travaille sur les lignes de production depuis neuf ans. Après deux mois d&rsquo;expérience, M. Campelo ne cache pas son soulagement. <em>« Je m&rsquo;attendais à plus de résistance »</em>dit celui qui prévoit désormais de faire venir des dizaines d&rsquo;Indonésiens supplémentaires dans les semaines à venir.</p>
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La Hongrie s’ouvre discrètement à l’immigration de travail pour faire face aux pénuries de main-d’œuvre
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- Categories: emploi
- Tags: auxdiscrètementfacefaireHongrielimmigrationmaindœuvrepénuriespoursouvreTravail
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