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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/05/La-greve-a-lentreprise-de-vetements-Vertbaudet-une-bataille-locale.jpg" alt="Jean-Luc Mélenchon, lors d'une visite aux salariés de Vertbaudet, à Tourcoing (Nord), le 22 mai 2023." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/05/La-greve-a-lentreprise-de-vetements-Vertbaudet-une-bataille-locale.jpg" alt="Jean-Luc Mélenchon, lors d'une visite aux salariés de Vertbaudet, à Tourcoing (Nord), le 22 mai 2023." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Jean-Luc Mélenchon, lors d&rsquo;une visite aux salariés de Vertbaudet, à Tourcoing (Nord), le 22 mai 2023. <span class="article__credit" aria-hidden="true">THIERRY THOREL / LA VOIX DU NORD / MAXPPP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Il aurait pu rester un conflit salarial local, semblable à ceux qui ont surgi dans de nombreuses entreprises depuis le début de l&rsquo;inflation… s&rsquo;il n&rsquo;avait pas commencé en pleine bataille contre la réforme des retraites.</p>
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<div class="catcher__content"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi le rapport :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> « Après 23 ans, je suis payé comme si j&rsquo;arrivais » : dans l&rsquo;entreprise Vertbaudet, une longue grève pour une augmentation de salaire </span> </div>
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<p class="article__paragraph ">Le 20 mars, c&rsquo;est aussi le blocage de l&rsquo;entrepôt Vertbaudet à Marquette-lez-Lille (Nord) par la CGT de Tourcoing, venue remorquer contre le projet gouvernemental, qui a motivé 82 des 327 salariés de l&rsquo;entreprise à se mettre en grève. pour la première fois de leur vie. Ces préparateurs de commandes, pour la plupart payés au Smic après parfois vingt ans dans la maison, n&rsquo;ont pas digéré que l&rsquo;accord de négociation annuelle obligatoire (ONA) signé le 3 mars par FO et la CFTC ne prévoit que des primes. Pas d&rsquo;augmentation de salaire.</p>
<p class="article__paragraph ">Plus de deux mois plus tard, 72 sont toujours en grève. Mais le conflit focalise désormais l&rsquo;attention politique et médiatique. C&rsquo;est la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, qui, en s&rsquo;y rendant le 14 avril, à peine élue, donne le premier coup de projecteur. Elle érige ce piquet en symbole des luttes pour <em>« l&rsquo;émancipation des travailleuses par elles-mêmes »</em> et appelez<em> « les mamans boycottent Vertbaudet »</em>.</p>
<h2 class="article__sub-title">Intervention policière</h2>
<p class="article__paragraph "><em>« Malgré un mois de grève, le combat de ces femmes est resté invisible. Il fallait montrer à quel point cette lutte était emblématique pour s&rsquo;attirer des soutiens et créer le rapport de force qui leur manquait.</em>,<em> </em>expliquer à <em>Monde </em>Sophie Binet.</p>
<p class="article__paragraph ">Ce jour-là, peu après son départ, des supporters extérieurs à Vertbaudet pénètrent sur le site. La direction, qui fait partie de <em>« violence » </em>et salariés non grévistes <em> » en état de choc « , </em>demander l&rsquo;intervention de la police. Qui seront ensuite dépêchés régulièrement sur place pour lever les blocages ou déloger le piquet, parfois sans ménagement.</p>
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<div class="catcher__content"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> François Ruffin, le « insoumis » préféré de la gauche, prépare l&rsquo;après-Mélenchon </span> </div>
</section>
<p class="article__paragraph ">Mais la tension monte d&rsquo;un cran les 15 et 16 mai. Deux supporters sont interpellés, dont l&rsquo;un est violemment plaqué au sol, et placé en garde à vue. Le lendemain, un policier saisit une gréviste par le cou : elle bénéficie de quatre jours d&rsquo;incapacité temporaire de travail. Dans la soirée, la CGT Vertbaudet a annoncé sur Facebook qu&rsquo;un de ses délégués syndicaux avait été victime d&rsquo;un <em>« expédition punitive » </em>individus en civil <em>« prétendument policier » </em>qui l&rsquo;ont emmené dans un véhicule banalisé pour le battre et le menacer. Une enquête est ouverte par le parquet de Lille.</p>
<p class="article__paragraph ">Cette violence policière rend le combat encore plus emblématique. En cette période intermédiaire, loin de la dernière mobilisation contre la réforme des retraites, le 1<sup>euh</sup> Mai, et avant une dernière occasion parlementaire de faire tomber le texte, le 8 juin, la gauche s&#8217;empare du symbole.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/05/26/la-greve-chez-vertbaudet-une-bataille-locale-devenue-nationale_6174999_3234.html">Source link </a></p>

La grève à l’entreprise de vêtements Vertbaudet, une bataille locale devenue nationale
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- Tags: batailledevenuegrèvelentrepriselocalenationaleuneVertbaudetvêtements
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