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réelLe système, mis en place en 2003, commence à séduire les entreprises privées, mais peine à se développer dans les collectivités publiques. Sauf pour la Seine-Saint-Denis.
Passion ? Non, Emmanuel Matte, 59 ans, ne dirait pas que le vélo est une passion. Mais l’art de vivre, le plaisir, l’habileté, sans aucun doute. C’est pourquoi ceux qui parcourent quotidiennement entre 20 et 25 kilomètres à vélo sont particulièrement heureux d’aider la Cyclofficine de Pantin (Saint-Saint-Denis), une association qui organise des ateliers pour aider les citoyens à réparer leur vélo.
Emmanuel Matte est un pionnier. C’est volontaire, mais d’un genre particulier. En effet, c’est son employeur, le conseil départemental de Saint-Saint-Denis, qui lui permet de travailler pour cette association un jour par mois pendant les heures de travail. Comme lui, une soixantaine d' »agents solidaires » issus de la collectivité locale œuvrent dans l’aide alimentaire, l’accompagnement social ou encore la transition écologique.
C’est ce qu’on appelle le « mécénat de compétences ». Ce système est réglementé par la loi de 2003. « pendant cinq ans, beaucoup de choses se sont développées dans le secteur privé », — a rappelé Elsa Choses de l’association Pro Bono Lab lors d’une conférence organisée par la Direction du Département le 10 février dernier. Et aujourd’hui, Pro Bono Lab (avec Admical) estime que 21% des entreprises qui font des dons pratiquent le mécénat de compétences, soit environ 22 000 entreprises.
Mais il n’a pas encore été accepté par le public. Saint-Denis est également fier d’accueillir en octobre 2020 « premier département de France offrir une telle opportunité à ses huit millièmes agents. La crise sanitaire a déclenché un mouvement. « Être à l’avant-garde a souligné le président socialiste du conseil départemental Stéphane Trussel, les gouvernements locaux ont dû accroître considérablement leur rôle de bouclier, dépassant parfois largement le leur. »
Actions solidaires
Les travaux ont été menés en étroite collaboration avec les associations locales. Le mécénat de compétences permet de poursuivre ce travail collaboratif, même si le département en finance déjà environ 1 400 par an avec des subventions de plus de 55 millions d’euros. L’appareil, a expliqué M. Trussel, « répond à la fois aux besoins des associations humaines en renfort sur le terrain et au désir d’engagement de nos agents ».
Emmanuel Matte témoigne que certains de ses collègues ont participé à ces actions de solidarité pendant la crise sanitaire et que« ils ont trouvé ça génial ». C’est un peu différent pour lui, puisque c’est sur un vélo qu’il s’est connecté il y a un an. Et par association. En effet, peu de temps après avoir rejoint Cyclofficine, il a eu l’idée de proposer à son employeur de l’intégrer dans le système. Cela a été d’autant plus facile que le département avait déjà subventionné la structure – pour un total de 27 000 euros depuis 2013.
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