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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/12/Je-ne-supportais-pas-lidee-de-payer-un-bras-pour.jpg" alt=" " width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/12/Je-ne-supportais-pas-lidee-de-payer-un-bras-pour.jpg" alt=" " /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true"> <span class="article__credit" aria-hidden="true">DPA RF / PHOTONONSTOP / DPA RF / PHOTONONSTOP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph "><em>« Avant le Covid, le télétravail n&rsquo;était pas un critère. C&rsquo;est maintenant! »</em> C&rsquo;est ainsi que Kani Diakité, fraîchement diplômée de l&rsquo;EM Normandie, résume son choix. Début 2022, elle décroche un poste de chef de produit innovation dans un groupe de la région Ile-de-France, avec trois à quatre jours de télétravail par semaine. Une condition sine qua non pour Kani, qui vit à Vernon, dans l&rsquo;Eure. Pour se rendre au bureau, il lui faut au moins trois heures de transport en commun, aller-retour. Si les trains sont à l&rsquo;heure. Lors de sa recherche d&#8217;emploi, elle avoue avoir même refusé un poste, qui nécessitait une présence quotidienne. <em>« Pour moi, c&rsquo;est impossible, maintenant, de revenir en arrière ! Je tiens trop à cette organisation. »</em></p>
<p class="article__paragraph ">Si elle dit qu&rsquo;elle est prête à venir un peu plus au bureau <em> » si nécessaire « </em>notamment pour créer plus de liens avec ses collègues, Kani préfère rester dans cette ville normande, avec sa famille, plutôt que de s&rsquo;installer dans la capitale. <em>« Quand j&rsquo;entends des Parisiens parler de leur petit appartement à 1.000 euros par mois, je me dis que oui, j&rsquo;ai des frais de transport et d&rsquo;essence, mais que c&rsquo;est quand même rentable en comparaison »</em>elle décide.</p>
<blockquote class="article__catchphrase">
<p class="article__quote">« Je ne supportais pas l&rsquo;idée de payer un bras pour un poulailler et un canapé-lit ! »</p>
</blockquote>
<p class="article__paragraph ">Adélie Montagnier a aussi fait le choix de la distance. Orléanaise d&rsquo;origine, elle s&rsquo;installe à Paris en 2018. Au départ, cette diplômée de l&rsquo;ICN Business School savoure le dynamisme de la capitale. Jusqu&rsquo;à l&rsquo;annonce du confinement. <em>« Ma mère a pris soin de moi pendant toute cette période. C&rsquo;est là que j&rsquo;ai réalisé la qualité de vie dans sa maison, proche de la campagne. Cela correspondait mieux à mes attentes personnelles”</em>, se souvient Adélie. Après presque deux ans de télétravail dans ces conditions, retourner dans son atelier devient impensable pour lui : <em>« Je ne supportais pas l&rsquo;idée de payer un bras pour un poulailler et un canapé-lit ! »</em></p>
<p class="article__paragraph ">Alors, à 28 ans, Adélie demande au cabinet de recrutement qui l&#8217;emploie de passer en télétravail permanent. Depuis plusieurs mois, elle revient à Paris deux jours toutes les deux semaines. Le reste du temps, elle travaille depuis son spacieux appartement d&rsquo;Orléans, proche de sa famille et de ses amis :<em> « Je peux venir au bureau en une heure en train si besoin. Je me sens libre, avec mon propre rythme de travail, tout en gardant le lien avec mes collègues. »</em></p>
<h2 class="article__sub-title">Tertiaire privilégié</h2>
<p class="article__paragraph ">Comme Adélie et Kani, l&rsquo;idée d&rsquo;une vie plus douce en région, tout en gardant son poste parisien, grâce au télétravail, commence à séduire de plus en plus de jeunes diplômés. Une enquête Cadremploi révélait à l&rsquo;été 2021 que 82% des cadres parisiens souhaitaient partir. Plus d&rsquo;un tiers se disent prêts à faire des allers-retours si nécessaire. Quant au rapport « People at work 2022 » de l&rsquo;Institut de recherche ADP, il montre que les jeunes salariés réclament le télétravail. A la question <em>« Si mon employeur insistait pour que je retourne sur mon lieu de travail à temps plein, j&rsquo;envisagerais de chercher un autre emploi »</em>interrogé fin 2021, 71% des 18-24 ans et 66% des 25-34 ans étaient d&rsquo;accord.</p>
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« Je ne supportais pas l’idée de payer un bras pour un poulailler et un canapé-lit »
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- Categories: emploi
- Tags: brascanapélitlidéepaspayerpoulaillerpoursupportais
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