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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/03/Jai-prefere-ne-rien-cacher-je-nai-pas-voulu-mentir.jpg" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/03/Jai-prefere-ne-rien-cacher-je-nai-pas-voulu-mentir.jpg" /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true"> <span class="article__credit" aria-hidden="true">L&rsquo;INFANTE STEFANIA</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Dans son magasin Grand Optical de Saint-Etienne, Stéphanie Muguet, 45 ans, conseille ses clients avec enthousiasme. Personne ne soupçonnerait le synovialosarcome qui lui a coûté un muscle fessier en 2014, ni les récidives aux poumons limitant sa capacité respiratoire. Mais elle n&rsquo;en a jamais fait mystère. <em>« Après réflexion, j&rsquo;ai préféré ne rien cacher dès le départ. J&rsquo;occupais un poste de directeur et je ne voulais pas mentir sur l&rsquo;origine de mes absences. »</em></p>
<p class="article__paragraph ">Son choix s&rsquo;inscrit dans le mouvement de sortie des grands patrons, comme tout récemment celui d&rsquo;Arthur Sadoun, directeur de Publicis, communiquant sur son cancer de la gorge. Dans la foulée, lors du dernier sommet de Davos, la fondation du groupe a annoncé le lancement de la plateforme Working With Cancer, invitant toutes les entreprises à rejoindre le mouvement afin de permettre aux salariés concernés de ne pas craindre la stagnation ou la perte. leurs emplois.</p>
<p class="article__paragraph ">Pour Stéphanie, la transparence a payé : <em>« Ma direction m&rsquo;a bien soutenu. Ne pouvant plus assumer pleinement la direction, je suis passé à un poste de simple opticien, mais je ne le vis pas comme une rétrogradation. C&rsquo;est moins stressant, j&rsquo;ai eu un fauteuil roulant adapté ainsi qu&rsquo;un espace pour me reposer et je fais bien mon travail. J&rsquo;ai même le temps de m&rsquo;impliquer comme bénévole auprès de la Ligue contre le cancer. »</em></p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Handicap au travail : en parler ou pas ? </span> </section>
<p class="article__paragraph ">La réalité n&rsquo;est pas toujours aussi excitante et rassurante sur le plan professionnel. Leila Abes (nom modifié), 47 ans,<strong> </strong>Ainsi<strong> </strong>licenciée pour incapacité alors qu&rsquo;elle souffrait d&rsquo;une grave dépression suite à un cancer du sein.<em> « J&rsquo;étais aide-soignante dans un grand groupe de soins Picard au début de ma maladie, et mon employeur avisé m&rsquo;a bien soutenue. C&rsquo;est en rejoignant un groupe concurrent que les choses ont mal tourné. Je n&rsquo;ai pas mentionné mon cancer lors de mon embauche, j&rsquo;ai été affecté dans une unité de soins palliatifs, très anxiogène, et j&rsquo;ai développé une dépression. »</em></p>
<h2 class="article__sub-title">« Ce qui ne se voit pas n&rsquo;existe pas ! »</h2>
<p class="article__paragraph ">Leila Abes a fini par tout révéler à son cadre qui en a informé le réalisateur. Celui-ci<strong> </strong>l&rsquo;écoutait bien… mais n&rsquo;avait rien à lui offrir et la poussait vers la sortie. <em>« L&rsquo;entreprise était assez grande pour proposer des alternatives »</em>, assure-t-elle. L&rsquo;aide-soignante a préféré se réorienter et, après avoir suivi le programme d&rsquo;accompagnement « Boostons les talents » de l&rsquo;APF France handicap, elle a suivi une formation pour se lancer dans le conseil en insertion professionnelle.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Supp Handicap/BAT 24-03/La Maison perchée veut déstigmatiser les troubles mentaux/La Maison perchée veut lever les tabous sur les troubles mentaux/A La Maison perchée, troubles psychiques et monde du travail vont de pair </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Même dénouement pour Mathilde Bijok, ingénieure de 38 ans, après une carrière de quatorze ans dans une PME industrielle à Lille. <em>« J&rsquo;ai intégré la structure trois ans après l&rsquo;annonce de ma sclérose en plaques. J&rsquo;avais alors 23 ans et je n&rsquo;étais pas prêt à parler de ma maladie. »</em> La jeune femme compense alors discrètement ses symptômes (troubles visuels, douleurs, fatigue, etc.) en les prenant sur elle, ou en déléguant certaines tâches, et fait confiance à ses proches. Mais la dernière poussée l&rsquo;a forcée à demander une thérapie à temps partiel et la reconnaissance du statut de travailleur handicapé (RQTH).</p>
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« J’ai préféré ne rien cacher, je n’ai pas voulu mentir sur l’origine de mes absences »
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