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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/04/Ils-ont-du-mal-a-comprendre-que-pour-nous-ce.jpeg" alt="Une grande partie des répondants pensent que la bière et les autres parties de baby-foot représentent une « politique sociale à faible coût »." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/04/Ils-ont-du-mal-a-comprendre-que-pour-nous-ce.jpeg" alt="Une grande partie des répondants pensent que la bière et les autres parties de baby-foot représentent une « politique sociale à faible coût »." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Une grande partie des répondants pensent que la bière et les autres parties de baby-foot représentent une « politique sociale à faible coût ». <span class="article__credit" aria-hidden="true">LETIZIA LE FUR/ONOKY / PHOTONONSTOP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph "><em>« Quand je suis arrivé en stage, il y avait plusieurs jeunes qui sont devenus une bande de copains et ont obtenu un CDI. L&rsquo;ambiance était bonne, les patrons essayaient de développer cet esprit d&rsquo;une petite équipe de bons amis. »</em> Tout allait très bien pour Constance (tous les prénoms ont été changés), 25 ans, dans sa start-up informatique depuis trois ans. Dîners entre collègues, travail le week-end avec son patron, verres le soir… la jeune diplômée d&rsquo;école de commerce finit par enchaîner les événements d&rsquo;entreprise avec appréhension. <em>« Si tu ne viens pas, il y a des projets dans lesquels tu n&rsquo;es pas intégré, car tu n&rsquo;étais pas là le soir. Par exemple, j&rsquo;ai eu une opportunité qui aurait pu être pour quelqu&rsquo;un qui était plus en retrait du groupe. Plutôt que de le lui donner, ils me l&rsquo;ont donné. Ça se fait beaucoup par affinité »</em>,<em> </em>dit le chef de projet.</p>
<p class="article__paragraph ">Constance remarque qu&rsquo;il y a un taux de roulement élevé. Et ceux qui sont remerciés sont ceux qui sont restés en dehors de ce programme de « groupe d&rsquo;amis ». Au bout de deux ans, après avoir travaillé de 9h à 21h <em> » comme un chien « </em> chaque jour, elle est victime d&rsquo;un syndrome d&rsquo;épuisement professionnel non diagnostiqué : <em>« Une fois, j&rsquo;ai commencé à pleurer en parlant de travail. »</em><strong> </strong>La jeune femme décide alors d&rsquo;écouter les signaux de son corps ainsi que les alertes de ses amis en ne dépassant plus son emploi du temps. Et en ne participant plus aux sorties professionnelles.</p>
<p class="article__paragraph "><em>« A partir du moment où j&rsquo;ai pris mes distances, ça a été une descente aux enfers »</em>, elle dit. Les dirigeants l&rsquo;accusent de s&rsquo;être isolée du groupe. <em>« On m&rsquo;a éloigné de certaines tâches, on m&rsquo;a reproché de créer une mauvaise ambiance », </em>regrette celui qui est devenu <em> » le vilain petit canard « </em>. <em>« Soit tu es dedans, soit tu es dehors. Il n&rsquo;y a pas de solution intermédiaire. Soit vous êtes dans le groupe, à fond, partageant, soit vous dites stop pour trouver votre propre vie.</em>elle décide.</p>
<h2 class="article__sub-title">Une sociabilité forcée de plus en plus dénoncée</h2>
<p class="article__paragraph ">Constance est loin d&rsquo;être la seule à avoir subi cette forme de violence. La sociabilité forcée dans les start-up est de plus en plus dénoncée. Souvent, dans le domaine du numérique, ces petites structures tâtonnent et recrutent de nombreux jeunes pour des stages, des alternances ou des contrats. Il s&rsquo;agit le plus souvent d&rsquo;une première embauche après l&rsquo;obtention du diplôme, parfois facilitée par des relations communes. Le recrutement se fait beaucoup par le bouche à oreille et la recommandation.</p>
<p class="article__paragraph ">C&rsquo;est ainsi que Sarah, 22 ans à l&rsquo;époque, trouve son alternance dans une société d&rsquo;événementiel. En afterwork dans l&rsquo;espace de travail partagé de son copain, elle rencontre des employés de plusieurs entreprises. Sa future collègue la recrute alors en tant que chef de projet digital : <em>« J&rsquo;ai l&rsquo;impression d&rsquo;avoir été recruté grâce à ma sympathie. Elle voulait une petite amie pour raconter sa vie personnelle. Mes missions comprenaient l&rsquo;écoute de la vie sexuelle de mon patron. »</em></p>
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« Ils ont du mal à comprendre que pour nous ce n’est qu’un travail, souvent de la nourriture »
-
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