« Il faut augmenter d’au moins 30% le nombre d’étudiants admis en cursus de médecine »

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<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;inner">je<&sol;span>L&rsquo&semi;état catastrophique de notre système de santé est connu et l&rsquo&semi;intervention du Président de la République le 6 janvier a confirmé que tous les plans précédents n&rsquo&semi;avaient pas suffi à apporter des solutions adéquates&period; Mais&comma; là encore&comma; aucune mesure n&rsquo&semi;est proposée pour résoudre l&rsquo&semi;une des causes essentielles de la crise&comma; la pénurie de médecins en France&period; C&rsquo&semi;est en effet&comma; avec la « grande démission » du personnel soignant&comma; la seconde explication de l&rsquo&semi;effondrement de notre système de santé&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Le pays manque de médecins un peu partout &colon; plus de 95 &percnt; des territoires d&rsquo&semi;Ile-de-France sont considérés comme sous-dotés en généralistes&comma; selon les données de l&rsquo&semi;agence régionale de santé &lpar;ARS&rpar; &semi; certaines spécialités sont totalement absentes de nombreux départements &semi; les postes vacants dans les hôpitaux se comptent par milliers&semi; et il n&rsquo&semi;y a pas un secteur qui ne souffre &lpar;santé scolaire&comma; médecine du travail&comma; protection maternelle et infantile&comma; etc&period;&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Dans l&rsquo&semi;immédiat&comma; le « Docteur Macron » et son ministre vont amplifier les soins palliatifs &colon; ajouter des assistants médicaux&comma; optimiser le temps de travail&comma; déléguer des tâches à d&rsquo&semi;autres professions elles-mêmes en pénurie&comma; faciliter l&rsquo&semi;arrivée de médecins étrangers déjà très nombreux dans nos hôpitaux &&num;8211&semi; au risque d&rsquo&semi;appauvrir davantage leur pays d&rsquo&semi;origine – et de développer la télémédecine que beaucoup considèrent comme des soins bon marché&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> L&rsquo&semi;hôpital est en train de mourir… guéri <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Mais rien n&rsquo&semi;est fait pour vraiment traiter l&rsquo&semi;origine de la maladie&comma; c&rsquo&semi;est-à-dire le nombre insuffisant de médecins formés par nos universités&period; La rhétorique récurrente prétendant que la suppression du numerus clausus résoudra tout en dix ans est au mieux un vœu pieux et au pire une diversion malhonnête&period; Les promotions d&rsquo&semi;étudiants issues de la réforme de la première année des études de médecine&comma; qui reste très sélective&comma; ont augmenté d&rsquo&semi;à peine 15 &percnt; par rapport aux précédentes&comma; ce qui laisse sur le carreau des milliers de candidats brillants et motivés&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Les mêmes erreurs<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Les projections montrent que&comma; dans dix ans&comma; on retrouvera des effectifs de médecins équivalents à ce qu&rsquo&semi;ils étaient dans les années 2000&period; Une époque où l&rsquo&semi;on connaissait déjà les déserts médicaux&period; Et&comma; surtout&comma; les besoins de santé ne font que croître d&rsquo&semi;année en année &colon; la population croît et vieillit&comma; avec de plus en plus de maladies chroniques nécessitant des traitements longs&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lisez la colonne &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Déserts médicaux &colon; « Au-delà du nombre de médecins&comma; c&rsquo&semi;est l&rsquo&semi;organisation de l&rsquo&semi;offre de soins qu&rsquo&semi;il faut repenser » <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Dans le même temps&comma; les transformations de la société affectent autant les médecins que les autres professions &colon; leurs horaires de travail restent longs mais ont nettement diminué&comma; et ils aspirent à des fonctions plus souvent salariées avec des temps d&rsquo&semi;exercice encadrés&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 28&comma;18&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;idees&sol;article&sol;2023&sol;03&sol;13&sol;deserts-medicaux-il-faut-augmenter-d-au-moins-30-le-nombre-d-etudiants-admis-dans-le-cursus-medical&lowbar;6165280&lowbar;3232&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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