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Face aux difficultés qu’il rencontre en Europe, Ford veut créer une « une structure de coûts plus compétitive », a annoncé le constructeur automobile ce mardi 14 février lors d’une conférence de presse. L’entreprise américaine a choisi de réduire le nombre de modèles destinés à l’Europe en se concentrant sur les véhicules électriques et sur ses ventes très rentables d’utilitaires.
Elle entend notamment diviser par deux les équipes de conception des véhicules. D’autres suppressions de postes sont également prévues dans les fonctions administratives et de support. Au total, 3 800 emplois vont disparaître en Europe au cours des trois prochaines années. Parmi eux, 3 600 postes localisés en Allemagne et au Royaume-Uni et 200 localisés dans d’autres pays européens, encore non précisés. Après ces départs, il restera 3 400 ingénieurs qui continueront à travailler sur les produits Ford en Europe.
Cette annonce du constructeur intervient alors que les craintes de délocalisation des industries automobiles montent en Europe, puisque Washington a alloué d’importantes subventions aux véhicules électriques construits aux Etats-Unis, dans son plan baptisé IRA (Inflation Reduction Act).
Le passage à l’électrique
Ford est engagé dans la course à l’électrique, une technologie coûteuse qui nécessite une modernisation complète des usines existantes. Dans cette optique, ses sites européens préparent déjà la réorganisation des activités du groupe. Mais jusqu’à récemment, les emplois sur le site de Cologne semblaient préservés.
La confirmation de ces suppressions de postes était pourtant attendue après leur annonce fin janvier par le syndicat allemand IG Metall. En Allemagne, ils seront « principalement sur le site de Cologne »avait désigné un porte-parole du syndicat.
Ford a également annoncé à l’été 2022 la suppression de plusieurs milliers d’emplois aux États-Unis et en Inde, lors de la conversion d’usines à l’électrique.
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