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<p class="article__paragraph ">L&rsquo;image a fait la une de « 20 heures ». Le 24 février 2012, le candidat à la présidence François Hollande, debout sur un camion, s&rsquo;est adressé à une foule d&rsquo;ouvriers en liesse sur le chantier de Florenge en Moselle pour rappeler <em>« Des promesses non tenues » </em>son adversaire Nicolas Sarkozy. Quelques mois plus tard, le candidat PS est élu président de la République. Et les hauts fourneaux de Florence n&rsquo;ont jamais été redémarrés.<em> « Sarkozy nous a promis des montagnes et des miracles</em>, dénonce Walter Broccoli, ancien membre du syndicat Florange.<em> Hollande nous promettait aussi des montagnes et des merveilles, et nous a laissé tomber quelques mois plus tard. »</em></p>
<p class="article__paragraph ">A chaque élection, les installations industrielles menacées de fermeture voient leur propre parti de prétendants à l&rsquo;Elysée. Alors que le chômage reste l&rsquo;une des principales craintes des Français, les visites d&rsquo;usines sont devenues obligatoires pour les candidats. Tout le monde s&rsquo;en souvient : les suffrages ouvriers, qui représentent tout de même 5,3 millions de voix en France, ont désigné Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon lors de la dernière élection présidentielle.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> A l&rsquo;approche de l&rsquo;élection présidentielle, le gouvernement redouble de vigilance en matière de restructuration industrielle. </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Il y a des « bons clients », des élus habitués au contact avec la population : <em>« Des amoureux à se mettre en tête de cortège lors de manifestations »,</em> ironique Walter Broccoli. Et il y a des politiciens qui cassent un peu dans les exercices, à leurs risques et périls. <em>« Si à chaque fois qu&rsquo;un plan social arrive, il faut nationaliser… »</em> Cette remarque de Lionel Jospin, mal à l&rsquo;aise avec l&rsquo;ouvrier qui l&rsquo;interpellait dans le sort des salariés de Lou à Evry (Essonne) en mars 2002, reste encore sur la gorge de Philippe Aoun. <em>« Il nous a pris pour des imbéciles »</em> s&rsquo;exclame un ancien cariste et délégué FO de l&rsquo;usine Lu de Rhys Oranges. La querelle, filmée, a été suivie de la chute de l&rsquo;ancien Premier ministre dans les sondages et de sa défaite au premier tour de l&rsquo;élection présidentielle un mois plus tard.</p>
<h2 class="article__sub-title">séquence de nostalgie</h2>
<p class="article__paragraph ">En 2017, c&rsquo;est la confrontation avec caméras insérées des candidats Emmanuel Macron et Marine Le Pen sur le sort de l&rsquo;usine Whirlpool d&rsquo;Amiens qui a marqué les esprits. <em>« Seule la presse locale a été informée de l&rsquo;arrivée d&rsquo;Emmanuel Macron.</em>raconte Cécile Delpirou, adjointe LRM sur la Somme et ancienne déléguée syndicale CFE-CGC à l&rsquo;usine d&rsquo;Amiens. <em>Mais depuis que le « représentant spécial » a consacré une de ses enquêtes au Whirlpool, les journalistes étaient nombreux sur place. »</em> Dans une « séquence nostalgique » très calculée, le chef de l&rsquo;Etat est également revenu rencontrer d&rsquo;anciens salariés de Whirlpool à Amiens en novembre 2021.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/emploi/article/2022/01/19/les-salaries-des-entreprises-en-difficulte-desabuses-face-aux-visites-des-candidats-a-la-presidentielle_6110063_1698637.html">Source link </a></p>

Florange, Whirlpool, Ferropem… Face aux candidats de campagne, des salariés frustrés
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