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<div id=""> <span class="meta__authors">Par Yann Bouchez</span> </p>
<p class="meta__publisher">Publié le 20 février 2022 à 02h17 &#8211; Mis à jour le 21 février 2022 à 10h00</p>
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<p class="article__desc"><span class="article__kicker">Enquête</span>En 2017, l&rsquo;affaire Penelope Fillon rappelait au grand public l&rsquo;existence des « AP », collaborateurs des 577 députés de l&rsquo;Assemblée. La vague macroniste leur a fait espérer des meilleures conditions de travail. Cinq ans plus tard, ils racontent un métier toujours exigeant, précaire et pas si bien payé.</p>
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<figure class="article__media article__media--default "><img viewbox="0 0 664 443" width="664" height="443" alt="Grigori Michel, un ex-collaborateur parlementaire devenu marchand d'art, ici dans une galerie à Romainville, le 7 février 2022."/><noscript><img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/02/Etre-assistant-parlementaire-cest.jpg" alt="Grigori Michel, un ex-collaborateur parlementaire devenu marchand d'art, ici dans une galerie à Romainville, le 7 février 2022."/></noscript><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Grigori Michel, un ex-collaborateur parlementaire devenu marchand d&rsquo;art, ici dans une galerie à Romainville, le 7 février 2022. <span class="article__credit" aria-hidden="true">PAUL ARNAUD POUR M LE MAGAZINE DU MONDE</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">C&rsquo;est une modeste victoire, de celles qui ne font pas de bruit mais du bien. Par un courrier reçu en septembre 2021, Grigori Michel apprend qu&rsquo;il a gagné aux prud&rsquo;hommes. <em>« Licenciement sans cause réelle et sérieuse », </em>indique la notification du jugement. Environ 10 000 euros d&rsquo;indemnités et de dommages et intérêts. Loin de ce qu&rsquo;il réclame, mais c&rsquo;est toujours ça. D&rsquo;autant que l&rsquo;ex-patron du jeune trentenaire n&rsquo;a pas fait appel.</p>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">En ce début du mois de février, dans un café du 11<sup>e </sup>arrondissement de Paris, Grigori Michel, visage rond et barbe courte, savoure : pour lui, c&rsquo;est la fin d&rsquo;une injustice. Il assure s&rsquo;être fait <em> » sortir pour une seule raison : j&rsquo;ai ouvert ma gueule en étant témoin d&rsquo;une agression sexuelle de mon patron sur une de mes collègues « </em>. Il préfère ne pas s&rsquo;exprimer sur l&rsquo;affaire pénale, toujours en cours et dans laquelle son ancien employeur dénonce de <em>« fausses accusations »</em>.</p>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">Le patron en question s&rsquo;appelle Pierre Cabaré. Agé de 64 ans, il est député de Haute-Garonne depuis 2017, sous l&rsquo;étiquette La République en marche (LRM). Grigori Michel fut l&rsquo;un de ses collaborateurs parlementaires, de l&rsquo;été 2017 à la fin 2018. Désormais, fini la politique, adieu les rêves de cabinets ministériels, le jeune homme s&rsquo;est reconverti en commissaire d&rsquo;exposition De son récent succès judiciaire, il n&rsquo;a d&rsquo;ailleurs pas informé le Palais-Bourbon. <em>« Je n&rsquo;attends rien de l&rsquo;Assemblée nationale, </em>explique-t-il. <em>La seule chose que je voulais, c&rsquo;était laver mon image et sauver mon honneur. »</em></p>
<h2 class="article__sub-title">Valse inédit</h2>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">Emmanuel Macron avait été élu sur la promesse de l&rsquo;avènement d&rsquo;un « nouveau monde », une autre manière de faire de la politique. Peut-être moins professionnelle, en tout cas plus bienveillante. La vague en marche ! avait tout emporté sur son passage : le nouveau parti présidentiel a fait élire 314 de ses candidats en juin 2017. Pour la grande majorité des novices en politique. S&rsquo;enclenche alors une valse inédite des collaborateurs : les deux tiers (soit 1400) perdent leur poste. Presque autant débarquent au Palais-Bourbon pour la première fois, dans un monde jusqu&rsquo;ici inconnu.</p>
<blockquote class="article__catchphrase">
<p class="article__quote">« A chaque fois qu&rsquo;on s&rsquo;est réuni en avant des obligations professionnelles et juridiques qui ne sont pas respectées, on nous renvoie à la relation directe, salarié-député employeur. » Mickaël Levy, collaborateur parlementaire</p>
</blockquote>
<p class="article__paragraph article__paragraph--lf">Un roulement par ailleurs renforcé par la première loi du quinquennat, pour la confiance dans la vie politique, qui, entre autres, interdit aux parlementaires d&#8217;employeur des membres de leur famille proche &#8211; enfants, parents, conjoints &#8211; comme assistants. Car, en janvier 2017, l&rsquo;affaire Fillon avait mis un coup de projecteur aussi inattendu que brutal sur ces grands invisibles de la vie parlementaire, caricaturés soit en emploi fictif, soit en lumpenprolétariat de <em>« petits plats »</em> – expression qu&rsquo;ils honnissent – ​​​​corvéables à merci et soumis aux humeurs et aux horaires de leurs 577 patrons, les députés, à l&rsquo;Assemblée nationale ou en circonscription.</p>
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