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<p class="article__paragraph ">La <em>dispute </em>est un art du débat, de la polémique qui renvoie aux universités du Moyen Age, où il était une méthode d&rsquo;enseignement et de recherche. La section du Conseil National des Universités (CNU) consacrée aux sciences de gestion et de gestion propose de l&rsquo;actualiser à travers un ouvrage publié aux Presses Universitaires de Provence : <em>La </em>contestation<em> au coeur de la gestion</em>.</p>
<p class="article__paragraph ">Les membres actuels et anciens de cette institution se retrouvent ainsi pour animer au fil des pages <em>« une discussion entre pairs mobilisant arguments et contre-arguments »</em>. L&rsquo;ouvrage collectif, réalisé sous la direction d&rsquo;Aude Deville, professeur des universités en sciences de gestion et de gestion à l&rsquo;Université Côte d&rsquo;Azur-IAE de Nice, est l&rsquo;occasion pour eux de mettre en lumière les enjeux, qui affectent aujourd&rsquo;hui l&rsquo;enseignement et la recherche dans leur discipline. . Ils ne manquent pas.</p>
<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/06/Enseignant-chercheur-en-gestion-un-metier-sous-observation.jpg" alt="« La contestatio au cœur du management. Débats et controverses », ouvrage collectif, édité par Aude Deville, Presses Universitaires de Provence, 270 pages, 21 euros." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/06/Enseignant-chercheur-en-gestion-un-metier-sous-observation.jpg" alt="« La contestatio au cœur du management. Débats et controverses », ouvrage collectif, édité par Aude Deville, Presses Universitaires de Provence, 270 pages, 21 euros." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">« La contestatio au cœur du management. Débats et controverses », ouvrage collectif, édité par Aude Deville, Presses Universitaires de Provence, 270 pages, 21 euros. </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">En fait, le livre a été publié quand <em>« de nombreux débats émergent sur la gouvernance du système universitaire, notamment dans le processus de recrutement et de promotion des enseignants-chercheurs »</em>, soulignent les auteurs. Des débats qui font notamment écho à la promulgation, en décembre 2020, de la loi de programmation de la recherche (dite « LPR »), évoquée à de nombreuses reprises dans l&rsquo;ouvrage et source d&rsquo;inquiétude au sein du CNU.</p>
<h2 class="article__sub-title">Malaise</h2>
<p class="article__paragraph ">Le conseil a pour mission de décider de la qualification, du recrutement et de la carrière des professeurs et chargés de cours des universités. Pourtant, rappelle le livre, la LPR <em>« a bouleversé les pratiques de recrutement des enseignants-chercheurs puisque, désormais, il est possible de</em> [les]<em> recruter sans passer par la qualification du CNU »</em>qui se voit donc <em> » contesté « </em>.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> « Pour garantir la qualité du recrutement à l&rsquo;université, nous proposons une charte de bonnes pratiques » </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Sur ce thème du recrutement, comme sur bien d&rsquo;autres abordés au fil des chapitres, c&rsquo;est un sentiment de malaise qui domine. L&rsquo;ouvrage concentre ainsi les préoccupations qui traversent aujourd&rsquo;hui le métier d&rsquo;enseignant-chercheur en sciences de gestion et de gestion. Les problèmes de personnel et <em>« sous-supervision »</em> sont par exemple mentionnés : <em>« Le ratio enseignant-chercheur/étudiant est de un pour 53 en économie et gestion, contre un pour 25 en moyenne à l&rsquo;université. »</em></p>
<p class="article__paragraph ">L&rsquo;évolution du commerce est, en même temps, soulignée. <em>« Un malaise est observé dans la profession du fait de la dégradation des conditions de travail : insatisfaction due à la bureaucratisation croissante de la profession, la dévalorisation de la pédagogie, la difficulté à rechercher des financements pour les travaux de recherche, la difficulté à concilier vie privée et vie professionnelle qui s&rsquo;est accélérée depuis la crise liée à l&rsquo;épidémie »</em>expliquent plusieurs auteurs.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/emploi/article/2022/06/02/enseignant-chercheur-en-gestion-une-profession-en-observation_6128587_1698637.html">Source link </a></p>

Enseignant-chercheur en gestion, un métier sous observation
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- Categories: emploi
- Tags: Enseignantchercheurgestionmétierobservationsous
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