Dix jours avant la rentrée, des chauffeurs d’autobus scolaires très recherchés

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Une élève descend du bus qui l'emmène à son école, dans le quartier Saint-Michel, à Toulouse, le 8 février 2022. Une élève descend du bus qui l'emmène à son école, dans le quartier Saint-Michel, à Toulouse, le 8 février 2022.

« Il y a 8 000 chauffeurs d’autobus scolaires portés disparus pour la rentrée. » Le cri d’alarme lancé en juin par la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) a fait le tour des médias et soulevé des inquiétudes. Les étudiants seront-ils à court d’entraîneurs? Les parents devront-ils perturber leur propre emploi du temps pour amener leurs enfants à l’école ?

Les semaines passent, la rentrée approche, la panique grandit. « Environ 20% des élèves transportés risquent de ne pas avoir d’autocars à la rentrée », raconte Anne-Gaëlle Simon, déléguée générale adjointe à la FNTV.

Si les autorités locales anticipent le problème depuis des mois, l’organisation de la rentrée n’est pas encore bouclée. « C’est un travail d’ultra-proximité, fait avec les dents, impossible à mettre en oeuvre de manière généralisée », selon Régions de France, l’institution qui les représente.

Lisez les explications : Article réservé à nos abonnés Temps partiels, bas salaires, âge du permis D… les multiples causes de la pénurie de chauffeurs scolaires

Pour le moment, personne n’évoque la piste des suppressions de lignes, l’école reste un  » priorité « . Au pire, les régions contactées par Le monde envisager de fusionner les lignes ou d’adapter les horaires en septembre « si la situation l’exige ». Des solutions de dernier recours qui pourraient perturber le fonctionnement des écoles. « Organiser un lycée en fonction des problèmes de transport, c’est toujours compliqué », se souvient Florent Martin, proviseur d’un lycée général d’Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), qui craint de voir ses horaires bouleversé à la dernière minute.

Un car scolaire en Normandie

La pénurie touche tout le territoire. Chaque région connaît un manque de personnel plus ou moins important. En Auvergne-Rhône-Alpes, nous recherchons 1 000 chauffeurs. En Occitanie, pas moins de 550. Dans les Hauts-de-France et les Pays de la Loire, 400 sont portées disparues.

Malgré ces chiffres alarmants, les conseils régionaux – titulaires de la compétence « transports » depuis la rentrée 2019 – se veulent rassurants car les campagnes massives de recrutement commencent à porter leurs fruits. Plus de 300 chauffeurs de bus ont été embauchés cet été en Normandie, réduisant le déficit de la région à 70 postes vacants. Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, a promis que « le service sera assuré dans des conditions normales à partir de septembre » grâce au recrutement de 300 chauffeurs. Avec 150 postes vacants, la Nouvelle-Aquitaine reconnaît une situation tendue « sans être catastrophique ». Pour s’enrôler, les régions ont mis les bouchées doubles : grandes opérations de communication, primes d’attractivité, formations intégralement financées, augmentations salariales de 5 %, etc.

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