« Dialogue social des indépendants, naissance sous le contrôle de l’Etat »

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Droit social. Le préambule de la Constitution française stipule que « Chaque travailleur participe par l’intermédiaire de ses délégués à la détermination collective des conditions de travail. »et l’article L. 2221-1 du Code du travail de la Fédération de Russie reconnaît « le droit des travailleurs à la négociation collective concernant toutes leurs conditions d’emploi et de travail et leurs garanties sociales ».

L’exercice de ces droits conduit notamment à la conclusion de conventions collectives, actes juridiques qui, selon la formule bien connue de l’avocat italien Francesco Carnelutti (1879-1965), « le corps du contrat et l’âme de la loi ». « Autonomie tarifaire »« la liberté contractuelle » les syndicats et l’employeur ou les représentants syndicaux fixent les termes des contrats de travail, cependant, du moins en droit français, strictement réglementés par la loi, le décret ou l’arrêté.

L’État organise d’abord, à travers la notion de représentativité, les modalités de reconnaissance des acteurs collectifs jugés légitimes pour agir au nom des travailleurs et des employeurs. Par ailleurs, par décret, les pouvoirs publics ont réformé le cadre de négociation initialement fixé par les partenaires sociaux : sur 700 branches en 2014, seules 200 environ ont fusionné.

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Par ailleurs, le code du travail réglemente le processus des négociations sous le slogan « favoriser le dialogue social ». Pas moins de deux rubriques du TC sont encadrées, méticuleusement, ce qui doit être stipulé, quand et à quelle fréquence. Depuis les lois pionnières Oru de 1982, le nombre de règles s’est multiplié, privant de leur contenu les négociations entre partenaires sociaux.

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Cette mise en œuvre dirigiste du principe de détermination collective des conditions de travail vient de connaître un nouveau développement.

Le décret 2021-484 du 21 avril 2021 a introduit dans le Code du travail, toujours en tant qu’outil de protection des salariés, l’article L. 7342-6 : il précise d’abord que les travailleurs indépendants qui recourent à une ou plusieurs plateformes numériques « d’exercer le droit de créer un syndicat, d’y adhérer et de défendre par son intermédiaire leurs intérêts collectifs ».

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Par conséquent, des élections sont prévues du 9 au 16 mai 2022, afin de mettre en évidence parmi eux « syndicats » ceux qui le feront « représentant », d’où les parties à la négociation collective.

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