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Jeudi 17 mars, 800 employés britanniques de la compagnie de ferry P&O ont appris par une vidéo préenregistrée qu’ils avaient tous été immédiatement licenciés. Près d’une semaine plus tard, le mercredi 23 mars, les ferries de la compagnie britannique, qui assurent une liaison critique entre Calais et Douvres, étaient toujours amarrés, et cette cruelle annonce continue de faire des vagues au Royaume-Uni. Les manifestations se succèdent – à Douvres, Hull, Liverpool ou Londres – et l’opposition travailliste reproche au gouvernement conservateur de Boris Johnson d’avoir agi pour renforcer une législation du travail insuffisamment protectrice.
«Jeudi, nous avons appris que nous devions ramener les bateaux à quai et attendre une annonce de la compagnie. Des collègues m’ont dit qu’ils avaient vu les gardes sur le quai, je leur dis de ne pas les laisser entrer.raconte Philip Lees, membre du Nautilus, l’un des principaux syndicats d’officiers de marine britanniques, lui aussi licencié le 17 mars. « A 11h, la DRH a fait une annonce sur [la messagerie] Les équipages, les équipages avaient cinq minutes pour quitter le navire, les gardes étaient agressifs, ils étaient menottés. C’était cruel, planifié comme une opération militaire. J’étais choqué et très en colère »Ce salarié, qui a consacré trente-trois ans de sa carrière à P&O, en témoigne.
Depuis, M. Lis, comme des centaines de ses collègues, est sorti pour réclamer leur réintégration et l’interdiction de pratiques interdites ailleurs en Europe. « licencier et réembaucher » – licenciement avec emploi ultérieur à des conditions beaucoup moins favorables (l’employeur n’a qu’à justifier la dégradation des conditions économiques). « P&O propose déjà aux officiers qu’elle vient de licencier, mais en sous-traitance, avec des conditions de travail et des salaires dégradés et un contrat conforme à la loi maltaise »fournit Paix Mark Dickinson, secrétaire général de Nautilus. « En 2021, une tentative a été faite pour changer la législation [par les travaillistes]mais il a été combattu par la majorité conservatrice »Il dit.
« Nous sommes soucieux de la sécurité »
Autre faiblesse du droit britannique : « Les exigences de salaire minimum pour les travailleurs des ferrys et des cargos, quels que soient leur nationalité et leur pavillon, n’ont été adoptées qu’en 2020 et il y a encore beaucoup trop de gens de mer qui reçoivent simplement ce salaire minimum. »», raconte James Stockbridge, un officier de marine embauché par une autre compagnie venu au défilé de solidarité avec les ex-P&O à Londres lundi 21 mars. Sans compter que cette loi ne s’applique qu’aux eaux territoriales britanniques.
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