[ad_1]
Fin de monarchie oblige, Emmanuel Macron ne fêtera pas les rois. Jeudi 5 janvier, le chef de l’Etat fêtera plus sobrement, comme le veut la tradition, l’Epiphanie autour d’un « gâteau républicain », gigantesque, et sans fève. L’occasion de réunir, à l’Elysée, le président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française, Dominique Anract, et d’autres représentants de la profession. Pour les écouter et, peut-être, les apaiser. Car en ce début d’année 2023, la frangipane présidentielle aura une saveur particulière : celle de la crise. Une des nombreuses difficultés auxquelles le gouvernement s’apprête à faire face.
Etranglés par la hausse des prix de l’électricité, des milliers de petits artisans menacent de fermer. Pour sauver les fabricants de la baguette française, inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco en novembre 2022, le gouvernement se démène et entend bien le faire savoir. « Nous serons aux côtés de toutes les boulangeries de France »a assuré, mardi 3 janvier, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, à l’issue d’une rencontre à Bercy avec des représentants du secteur.
Evoquant des aides qui permettent déjà une remise de 15% et jusqu’à 40% des hausses constatées sur la facture d’électricité, le locataire de Bercy interpelle les fournisseurs d’électricité, convoqués le même jour au ministère, « faire plus, mieux et tout de suite », pour aider la profession. Les boulangers pourront notamment résilier sans frais leur contrat de fourniture d’électricité en cas de hausse de prix. « prohibitif », a assuré Bruno Le Maire.
Cette main tendue à l’une des professions les plus emblématiques du pays s’ajoute à l’annonce faite mardi par la Première ministre, Elisabeth Borne, sur franceinfo, d’autoriser le report du paiement des impôts et cotisations sociales pour l’ensemble des PME. Un moyen d’éteindre l’un des premiers foyers de feu menaçant le pays ?
« Une série d’étincelles émergent »
Avant même l’annonce de l’impopulaire réforme des retraites, prévue le 10 janvier, les accès de colère se multiplient. A la grève des contrôleurs de train lors des fêtes de fin d’année, fondée sur des revendications salariales, s’est ajoutée celle, rare, des médecins libéraux.
Dans les semaines à venir, l’hôpital, débordé, va gonfler la liste des mécontents. Une réunion du Collectif inter-hôpitaux (CIH), à laquelle sont conviés les différents syndicats, est prévue mercredi pour décider du déclenchement ou non de la grève des personnels hospitaliers.
Il vous reste 58,58% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.
[ad_2]
Source link