Derrière la folie des « emplois gouvernementaux » en Inde, une génération qui a besoin d’un avenir

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;""> <span class&equals;"meta&lowbar;&lowbar;authors">Par Ravi Pinto<&sol;span> <&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"meta&lowbar;&lowbar;publisher">Publié le 30 avril 2022 à 03&colon;27&comma; mis à jour à 09&colon;48<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"article&lowbar;&lowbar;info">&NewLine;<section class&equals;"article&lowbar;&lowbar;meta">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;status"><span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium" &sol;>Réservé à nos abonnés<&sol;p>&NewLine;<&sol;section>&NewLine;<section class&equals;"article&lowbar;&lowbar;stand-first">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;desc"><span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;kicker">Rapport<&sol;span>Frappée par le manque de perspectives économiques&comma; toute une génération d’Indiens se précipite vers l’emploi public&period; Beaucoup sacrifient plusieurs années à se préparer à des concours pour des postes non qualifiés&comma; mais seule une fraction des candidats parviennent à décrocher un emploi&period;<&sol;p>&NewLine;<&sol;section>&NewLine;<&sol;section>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">L’endroit ressemble plus au hangar qu’à la salle d’examen&period; Dans cet espace austère&comma; 2 500 étudiants&comma; assis sur d’étroits bancs en bois&comma; épaule contre épaule&comma; travaillent frénétiquement sur leur copie&period; Cette classe préparatoire de Patna&comma; Bihar &lpar;Inde orientale&rpar;&comma; est spécialisée dans les examens d’entrée dans la fonction publique&period; La Plateforme accueille chaque jour des milliers d’étudiants&comma; désireux de tester leurs connaissances&period; Deux fois par jour&comma; pour seulement 10 roupies&comma; soit 12 centimes d’euro&comma; ils peuvent venir participer à un concours blanc&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">Ici&comma; nous ne visons pas les très prestigieux examens d’entrée dans la haute fonction publique indienne&period; Les aspirants sont ciblés sur les postes les moins qualifiés&comma; qui ne nécessitent pas de diplôme universitaire ou de maîtrise de l’anglais&period; Même dans ces catégories&comma; seule une fraction des candidats parviennent à décrocher un emploi public&comma; souvent appelé <em>« emploi gouvernemental »<&sol;em>&period; Les emplois de balayeuse&comma; de dactylographe ou de réceptionniste pour le gouvernement sont convoités et la concurrence est féroce&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--small"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title"> Voir aussi <&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> En Inde&comma; les start-ups qui réussissent cachent une armée de travailleurs précaires <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">A Patna&comma; le quartier de Musallahpur Hat&comma; véritable jungle de coaching&comma; est symptomatique de cette ruée vers l’emploi public qui obsède toute une génération d’Indiens&period; Il abrite d’innombrables prepas similaires à The Platform&period; Cette partie de la ville à elle seule en compte mille&period; Sur l’artère principale&comma; l’horizon est bloqué par l’empilement de panneaux publicitaires qui envahissent les façades en hauteur&period; Les silhouettes d’instructeurs célèbres sont des produits d’appel&comma; comme « Khan Sir »&comma; un enseignant dont la chaîne YouTube compte plus de 15 millions d’abonnés&period;<&sol;p>&NewLine;<figure class&equals;"article&lowbar;&lowbar;media article&lowbar;&lowbar;media--wide"><img width&equals;"664" height&equals;"443" alt&equals;"Panneaux d’affichage de centaines de centres de coaching et de centres d’étude&comma; à Patna&comma; en Inde&comma; le 31 mars 2022&period; " &sol;><img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;05&sol;Derriere-la-folie-des-emplois-gouvernementaux-en-Inde&period;jpg" alt&equals;"Panneaux d’affichage de centaines de centres de coaching et de centres d’étude&comma; à Patna&comma; en Inde&comma; le 31 mars 2022&period; " &sol;><figcaption class&equals;"article&lowbar;&lowbar;legend" aria-hidden&equals;"true">Panneaux d’affichage de centaines de centres de coaching et de centres d’étude&comma; à Patna&comma; en Inde&comma; le 31 mars 2022&period; <span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;credit" aria-hidden&equals;"true">ISHAN TANKHA POUR « LE MONDE »<&sol;span> <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">Pousse-pousse et vélos&comma; transformés en véhicules publicitaires&comma; crachent les horaires des différents parcours de soutien&period; Des dizaines de stands installés sur la chaussée semblent ne vendre que des cadeaux faits à la main à un prix réduit par rapport aux sujets de compétition des années précédentes&period; A l’intérieur de ces bâtiments&comma; plusieurs milliers de jeunes Indiens passent des examens blancs et suivent des cours de mathématiques appliqués aux chemins de fer&comma; à la culture générale ou au raisonnement logique&comma; dispensés par des enseignants équipés de micro bandeaux&period; À 40°C&comma; ils s’accumulent tous les jours dans ces pièces sans climatisation&comma; espérant un jour obtenir un emploi public&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">« C’est déprimant »<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">Enfants d’agriculteurs ou de petits commerçants&comma; beaucoup sacrifient plusieurs années à la seule préparation de ces compétitions&comma; renonçant à un cursus universitaire&period; <em>« Ma famille a tout misé sur moi et leur avenir dépend de mon succès »<&sol;em>dit Purushottam Kumar&comma; qui est assis dans sa minuscule chambre d’étudiant de moins de 10 m<sup>2<&sol;sup>&comma; sans fenêtre&comma; qu’il partage avec un autre étudiant&period; Son père&comma; agriculteur&comma; lui envoie chaque mois les maigres sommes gagnées grâce à la vente des récoltes&period; Des livres avec des acronymes obscurs pour les néophytes s’empilent derrière lui&period; A 24 ans&comma; il se prépare depuis plus de six ans aux concours de catégorie D des chemins de fer&comma; c’est-à-dire ceux qui donnent accès à des emplois non qualifiés&comma; s’infligeant des jours de dix à quatorze heures&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Vous avez encore 70&comma;9&percnt; de cet article à lire&period; La suite est réservée aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;economie&sol;article&sol;2022&sol;04&sol;30&sol;derriere-la-folie-des-government-jobs-en-inde-une-generation-en-mal-d-avenir&lowbar;6124243&lowbar;3234&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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