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Bloc-notes de bureau. Lundi 21 mars, le gouvernement a lancé une grande campagne pour séduire les professions du soin et de l’accompagnement pour répondre aux tensions à l’embauche dans les secteurs de la santé, des personnes âgées et du handicap. L’urgence est attestée par une circulaire inter-agences en date du 12 décembre 2021, qui souligne la nécessité« mobilisation rapide du service public de l’emploi et de toutes les parties intéressées » pour répondre au besoin de recrutement. « 350 000 personnes seront employées dans le secteur vieillissant d’ici 2025 »comptait le cabinet de Brigitte Bourguignon, la déléguée ministérielle chargée de l’autonomie du ministre de la Santé.
Ainsi, quatre métiers seront organisés avant l’automne pour attirer à la fois les jeunes qui font leur premier choix d’orientation professionnelle avant le 29 mars à Parcoursup, et moins les jeunes en recherche d’emploi ou de reconversion professionnelle : infirmier, infirmier, enseignant spécialisé, éducateur et Accompagnateur Social. . Il y a tellement de métiers qui ont en commun qu’ils sont nécessaires à la société, non déplaçables et au plus près des gens, mais associés à des conditions de travail difficiles. « Nous devons attirer plus de jeunes. Encore faut-il les payer. » reconnaît le cabinet Brigitte Bourguignon.
Les professions non-cadres de soins et d’accompagnement font en effet partie des 13 millions de travailleurs « invisibles » recensés par la Fondation Travail autre dans une étude publiée une semaine plus tôt, le 13 mars. Cartographie des 44% de la population active avec les caractéristiques détaillées de ces travailleurs par secteurs d’activité, régions, etc. Majoritairement représentés dans le secteur privé et les petites entreprises, les « invisibles » sont surreprésentés chez les femmes. Puisqu’ils représentent 54% de ce groupe de travailleurs.
Plus d’autonomie
Sans surprise, les conditions de travail du personnel médical (non cadre), notamment des infirmiers, y sont décrites comme « douloureux » : « Ils passent du temps debout (…), jours fériés et week-ends ouvrables. Mais surtout, ils sont passibles d’une double peine pour mauvaises conditions de travail et encadrement qualifié de « disciplinaire » les auteurs de l’étude. « Identifier les tâches à accomplir », « son rythme de travail », « son emploi du temps »ce n’est pas pour eux.
En matière de rémunération, une première étape a été franchie pour revaloriser ces professions, accueillant les postes ministériels. Après Ségur de la santé en 2020 et conférence carrière en février 2022 : « A l’hôpital et dans l’EHPAD, le salaire d’un infirmier est désormais de 1760 euros nets mensuels au début de sa carrière », indique un document interministériel ; infirmière « maintenant 2026 euros par mois après une année de carrière » ; la rémunération d’un éducateur spécialisé varie de 1500 à 1900 euros net, toujours en début de carrière ; et pour un accompagnateur scolaire et social de 1300 à 1500 euros.
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