Deliveroo condamnée à une amende de 375 000 euros pour travail dissimulé

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<figure class&equals;"article&lowbar;&lowbar;media"><img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;04&sol;Deliveroo-condamnee-a-une-amende-de-375-000-euros-pour&period;jpg" alt&equals;"Un livreur à vélo de l’enseigne britannique Deliveroo&comma; à Londres&comma; le 31 mars 2022&period;" width&equals;"664" height&equals;"443" &sol;> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;04&sol;Deliveroo-condamnee-a-une-amende-de-375-000-euros-pour&period;jpg" alt&equals;"Un livreur à vélo de l’enseigne britannique Deliveroo&comma; à Londres&comma; le 31 mars 2022&period;" &sol;><figcaption class&equals;"article&lowbar;&lowbar;legend" aria-hidden&equals;"true">Un livreur à vélo de l’enseigne britannique Deliveroo&comma; à Londres&comma; le 31 mars 2022&period; <span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;credit" aria-hidden&equals;"true">TOBY MELVILLE &sol; REUTERS<&sol;span> <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Le tribunal correctionnel de Paris a condamné&comma; mardi 19 avril&comma; Deliveroo France à une amende de 375 000 euros et deux anciens dirigeants de la plate-forme à douze mois de prison avec sursis pour « travail dissimulé »&period; Le tribunal a suivi intégralement les réquisitions du parquet&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Le délit de travail dissimulé »<&sol;em> est établi&comma; a affirmé la présidente de la 31<sup>e<&sol;sup> chambre du tribunal judiciaire en annonçant la décision&period; Un porte-parole de Deliveroo a fait savoir que la plate-forme <em>« envisageait »<&sol;em> de faire appel&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">La société Deliveroo a été condamnée&comma; en outre&comma; à verser 50 000 euros de dommages et intérêts à chacune des cinq organisations syndicales de salariés &lpar;CGT&comma; Union Solidaires&comma; SUD-Commerces et services&comma; SUD-Commerces et services Ile-de-France et Syndicat national des transports légers&rpar; qui s’étaient portées parties civiles pour « préjudice moral »&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title"> Lire aussi <&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Au procès Deliveroo&comma; l’art de l’esquive de deux anciens dirigeants <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Les deux dirigeants ayant officié entre 2015 et 2017 ont également été déclarés coupables de « travail dissimulé »&period; Un troisième cadre a été jugé coupable de « complicité de travail dissimulé » et s’est vu infliger une peine de quatre mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende&period; Cette décision de justice devra être affichée&comma; notamment devant les locaux de Deliveroo&comma; pendant un mois&comma; a précisé le tribunal&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Une « dissimulation systémique » d’emplois<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Le tribunal observe que la question n’est pas celle de savoir si le statut de travailleur indépendant est&comma; ou pas&comma; un statut juridique satisfaisant&comma; mais de constater qu’en l’espèce il s’est agi pour Deliveroo d’un habillage juridique fictif ne correspondant pas à la réalité de l’exercice professionnel des livreurs »<&sol;em>&comma; a expliqué la présidente du tribunal en rendant sa décision&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">En mars&comma; au terme d’une semaine d’audience – le premier procès au pénal de l’ubérisation en France –&comma; la procureure avait regretté l’absence&comma; sur le banc des prévenus&comma; de l’Américain William Shu&comma; cofondateur et président-directeur général de l’entreprise britannique&comma; <em>« incontestablement »<&sol;em> à l’origine du <em>« système »<&sol;em> ayant permis à Deliveroo de bénéficier de <em>« tous les avantages de l’employeur <&sol;em>&lpar;&&num;8230&semi;&rpar;<em> sans les inconvénients »<&sol;em>&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> Procès Deliveroo &colon; Arthur&comma; Simon&comma; Edouard&comma; témoins d’une époque révolue des coursiers <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Deliveroo est responsible d&rsquo&semi;<em>« une instrumentalisation et d’un détournement de la régulation du travail »<&sol;em>&comma; dans le but d’organiser une <em>« dissimulation systémique »<&sol;em> d’emplois de livreurs qui auraient dû être salariés et non indépendants&comma; avait affirmé Céline Ducournau&period; La <em>« fraude »<&sol;em> mise en place avait pour unique but d’employer <em>« à moindres frais »<&sol;em> les livreurs&comma; et peu importe si certains sont <em>« satisfaits »<&sol;em> de ce statut ou se <em>« sentent libres »<&sol;em>&comma; avait-elle souligné&comma; en référence à l’un des arguments de Deliveroo pour justifier le statut de microentrepreneur&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Une centaine de parties civiles<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Il ne s’agit pas du procès des mauvaises conditions de travail »<&sol;em> ni de celui des <em>« modes de consommation de notre époque »<&sol;em>&comma; avait rétorqué en défense Antonin Lévy&comma; avocat de Deliveroo France&comma; pour lequel le procès a parfois pris des airs de <em>« forum politique »<&sol;em>&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Une dizaine de livreurs à vélo ou à scooter&comma; beaucoup désormais engagés contre le <em>« système »<&sol;em>&comma; avaient défilé à la barre pour raconter leur arrivée à Deliveroo&comma; attirés par les promesses de <em>« liberté »<&sol;em> et de <em>« flexibilité »<&sol;em>&comma; mais avaient découvert la <em>« guerre »<&sol;em> pour obtenir les meilleurs <em>« créneaux »<&sol;em> horaires&comma; la <em>« pression »<&sol;em>la <em>« surveillance »<&sol;em> et les réprimandes de Deliveroo&period; Plus d’une centaine de livreurs sont parties civiles au procès&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">L’entreprise avait affirmé qu’elle ne faisait que <em>« mettre en relation »<&sol;em> des clients&comma; restaurateurs et livreurs&comma; et a démenti <em>« tout lien de subordination »<&sol;em>&period; Très contesté&comma; le statut d’indépendant des chauffeurs Uber ou des coursiers Deliveroo est remis en cause dans de nombreux pays par la justice ou&comma; plus rarement&comma; par des lois qui ont poussé certains géants du secteur à proposer des compromis&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title"> Lire aussi <&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Au procès Deliveroo&comma; un réquisitoire implacable contre « l’instrumentalisation » du statut des livreurs par la plate-forme <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<section class&equals;"author">&NewLine;<p class&equals;"author&lowbar;&lowbar;detail"> <span class&equals;"author&lowbar;&lowbar;name">Le Monde avec AFP<&sol;span> <&sol;p>&NewLine;<&sol;section>&NewLine;<section class&equals;"article&lowbar;&lowbar;reactions"> <&sol;section>&NewLine;<&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;societe&sol;article&sol;2022&sol;04&sol;19&sol;deliveroo-condamne-a-une-amende-de-375-000-euros-pour-travail-dissimule&lowbar;6122785&lowbar;3224&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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