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Les étudiants de dernière année sont dans les starting-blocks. Leurs enseignants aussi. Initialement prévus en mars, les tests d’enseignement spécialisé ont été reportés du 11 au 13 mai, en raison de la pandémie de Covid-19 et de sa variante Omicron, qui a perturbé les écoles en début d’année. Un défi majeur pour tous : ces écrits valent un tiers de la note finale du baccalauréat. Il restait un point d’achoppement pour les enseignants appelés à corriger les copies : quand s’atteler à la tâche, durant ce mois de mai déjà chargé par les conseils de classe du troisième trimestre ?
Les principaux syndicats d’enseignants sont montés au créneau et viennent d’obtenir quatre demi-journées de décharge d’enseignement. Un « forfait maximum » utilisable « au choix de l’enseignant, après accord du directeur de l’école, entre le 17 mai et le 3 juin », a déclaré Edouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Éducation nationale, dans un courriel adressé aux organisations représentatives. La note formalisant ce périphérique doit apparaître dans le Bulletin officiel de l’éducation nationale ce jeudi 5 mai.
« Compromis raisonnable »
Pour les syndicats, cette décision confirme « la charge de travail supplémentaire » qui résulte de cette correction des copies – une trentaine, payées cinq euros l’unité – au milieu de l’année scolaire. Pour Sophie Venetitay, Secrétaire Générale du SNES-FSU, cette mesure « va dans la bonne direction ». La SGEN-CFDT évoque un « avance tardive ». Pour SE-UNSA, qui se félicite néanmoins de cette évolution, « ce temps de correction aurait gagné d’être plus important car il est loin de couvrir le temps nécessaire. » Avant la réforme du baccalauréat, les enseignants corrigeaient les épreuves fin juin, à un moment où ils n’avaient plus de cours. Le déroulement de ces tests de spécialité est une première pour cette deuxième session du « Bac Blanquer ». Ils avaient été remplacés par une surveillance continue l’année dernière en raison de la pandémie.
Un rouage supplémentaire dans l’organisation du baccalauréat qui n’inquiète pas les chefs d’établissement. « Cela me semble un compromis raisonnable. » a déclaré Bruno Bobkiewicz du SNPDEN-UNSA, le principal syndicat de chefs d’établissement, tandis que certains représentants des enseignants demandaient une semaine complète de décharge. Pour le directeur, le nombre d’heures de cours perdues pour les élèves sera limité, les décharges étant faites sur demande. Du côté des parents, le CIPF, par l’intermédiaire de sa coprésidente Carla Dugault, accueille favorablement « avec gentillesse » cet arrangement, tandis que Laurent Zameczkowski, le porte-parole du PEEP, juge les parents « résignés, voire désabusés, par ces nouvelles heures de cours perdues pour les étudiants ».
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