Début des négociations salariales pour les agents de la Sécurité sociale

Début des négociations salariales pour les agents de la Sécurité sociale – Thebuzzly

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Les syndicats le réclament depuis de longs mois. Mardi 6 septembre, une négociation sur les salaires des agents de la Sécurité sociale doit s’engager à la demande du gouvernement. L’exercice a pour but d’augmenter la valeur du point, qui sert de référence pour le calcul des rémunérations, et d’accorder ainsi une majoration à quelque 155 000 personnes travaillant dans les 300 organismes de droit privé du régime général. Une telle mesure n’avait pas été prise depuis 2017.

Les débats sont menés par Isabelle Bertin, la directrice de l’Union des caisses nationales de sécurité sociale (Ucanss) – structure qui représente les différents employeurs (Assurance maladie, caisses d’allocations familiales, Urssaf, etc.). Avant même le début des échanges, l’exécutif annonçait la couleur en évoquant une hausse de même ampleur que celle mise en place, du 1euh Juillet, dans la fonction publique : soit + 3,5 %. A l’Ucanss, nous voulons que le dialogue débouche rapidement sur des décisions applicables  » en automne « . L’entourage de M.moi Bertin ajoute qu’il communiquera sur le coût d’un tel geste « lorsque le montant de la revalorisation sera connu ».

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D’autres dispositions avaient déjà été mises en place cette année pour améliorer les fiches de paie des agents de la « Sécurité », comme le rappelle un communiqué commun diffusé le 2 septembre par quatre ministères (comptes publics, santé, solidarité, travail) : augmentation « pour les 30 000 salariés les moins bien payés », « intérêt exceptionnel » 200 euros pour toutes les équipes.

Pouvoir d’achat mis à mal

Le fait que les négociations commencent est commenté positivement par plusieurs syndicats. Nadine Leclerc, de la CGT, y voit une  » Avancée « , qui récompense la mobilisation de son organisation. Au nom de la CFDT, Florence Puget se dit également ravie de l’initiative du gouvernement. FO, par la voix de Laurent Weber, est plus circonspect : « Parler de négociations n’est pas juste, puisqu’on nous a déjà dit que l’augmentation serait de 3,5%il a dit. C’est encadré. »

Les organisations de salariés souhaiteraient que le coup de pouce soit supérieur au pourcentage affiché par l’exécutif, d’abord parce que ce dernier ne compense pas l’inflation mesurée sur les douze derniers mois. De plus, soulignent-ils, le gel de la valeur du point depuis plusieurs années a miné le pouvoir d’achat, malgré les augmentations individuelles accordées en fonction de l’avancement de la carrière. Les syndicats soulignent que l’écart entre la rémunération offerte à l’embauche et le salaire minimum n’a cessé de se réduire au fil du temps. C’est pourquoi la CFDT plaide pour une augmentation de 5 %, avec effet rétroactif au 1euh Janvier. La CGT, elle, réclame que la valeur du point soit portée à 10 euros (contre un peu plus de 7,24 aujourd’hui). Mais il est peu probable que leurs souhaits soient exaucés.



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