de Paris au Pays basque, des patrons plaident pour la régularisation de leurs salariés

51bb136 376695064 1 Millerand Dscf0060

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<section class&equals;"article&lowbar;&lowbar;meta">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;status"><span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium" &sol;>Réservé à nos abonnés<&sol;p>&NewLine;<&sol;section>&NewLine;<section class&equals;"article&lowbar;&lowbar;stand-first">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;desc"><span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;kicker">Reportage<&sol;span>Face à la pénurie de main-d&rsquo&semi;œuvre dans la restauration ou la construction&comma; de plus en plus d&&num;8217&semi;employeurs défendent un meilleur accès aux titres de séjour&period;<&sol;p>&NewLine;<&sol;section><&sol;div>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">Avec entrain et passion&comma; souvent une cigarette roulée entre les doigts&comma; Etienne Guerraud parle pendant des heures de son métier&comma; le <em>« la dernière grande brasserie indépendante de Paris »<&sol;em>&period; Pour exploiter Le Café du Commerce&comma; dans le 15<sup>e<&sol;sup> district&comma; il utilise de la main-d&rsquo&semi;œuvre étrangère depuis des années&period; <em>« Sans eux&comma; je ferme boutique »<&sol;em>&comma; dit-il sans ambages&period; Les étrangers représentent 40&percnt; de sa cinquantaine d&&num;8217&semi;employés&period; Il y a Idriss et Hamadi&comma; deux mauritaniens&comma; respectivement pâtissier et aide de cuisine&comma; mais aussi Dieuvenor&comma; un lave-vaisselle haïtien et Mamadou&comma; un cuisinier malien&&num;8230&semi; <em>« Je ne les échangerais pas contre un Gaulois&comma; ce sont des gars formidables&period; »<&sol;em><&sol;p>&NewLine;<figure class&equals;"article&lowbar;&lowbar;media article&lowbar;&lowbar;media--default "> <img width&equals;"664" height&equals;"443" alt&equals;"Dieuvenor&comma; 30 ans&comma; plongeur&comma; est arrivé d'Haïti en 2017&period; Sa procédure de régularisation est en cours d'examen&period; Ici&comma; dans la cuisine du Café du Commerce&comma; à Paris&comma; en juin 2022&period;" &sol;> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;07&sol;de-Paris-au-Pays-basque-des-patrons-plaident-pour-la&period;jpg" alt&equals;"Dieuvenor&comma; 30 ans&comma; plongeur&comma; est arrivé d'Haïti en 2017&period; Sa procédure de régularisation est en cours d'examen&period; Ici&comma; dans la cuisine du Café du Commerce&comma; à Paris&comma; en juin 2022&period;" &sol;><figcaption class&equals;"article&lowbar;&lowbar;legend" aria-hidden&equals;"true">Dieuvenor&comma; 30 ans&comma; plongeur&comma; est arrivé d&rsquo&semi;Haïti en 2017&period; Sa procédure de régularisation est en cours d&rsquo&semi;examen&period; Ici&comma; dans la cuisine du Café du Commerce&comma; à Paris&comma; en juin 2022&period; <span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;credit" aria-hidden&equals;"true">CAMILLE MILLERAND POUR « LE MONDE »<&sol;span> <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">Les procédures de régularisation&comma; Etienne Guerraud les connaît bien aussi&period; Combien de fois un salarié est-il venu le voir&comma; après plusieurs mois de contrat&comma; pour lui avouer qu&rsquo&semi;il lui avait présenté le titre de séjour d&rsquo&semi;une autre personne lors de son embauche et qu&rsquo&semi;en réalité il est sans papiers &quest; C&rsquo&semi;est ce qu&rsquo&semi;on appelle travailler sous un alias&period; A chaque fois&comma; M&period; Guerraud a accompagné ses salariés tout au long de la procédure fastidieuse et incertaine de la régularisation par le travail&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--small"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi le rapport &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Pour les sans-papiers&comma; l&rsquo&semi;accès difficile à la régularisation <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">Selon la circulaire ministérielle de 2012&comma; dite Valls&comma; qui fixe les critères selon lesquels un préfet peut exceptionnellement accorder un titre de séjour à un travailleur&comma; ce dernier doit présenter vingt-quatre fiches de paie&comma; être présent en France depuis au moins trois ans et présenter une promesse d&&num;8217&semi;embauche&period; Un peu plus de 8 000 personnes en ont bénéficié en 2021&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">« Permettre un traitement plus rapide des régularisations »<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">Rien de simple&period; Dieuvenor&comma; le plongeur haïtien de 30 ans&comma; qui remplit toutes les conditions de régularisation depuis juin 2021&comma; n&rsquo&semi;a obtenu un rendez-vous à la préfecture des Yvelines qu&rsquo&semi;en décembre 2022 pour déposer sa demande de titre de séjour&period; Il lui faudra certainement attendre plus d&rsquo&semi;un an avant d&rsquo&semi;avoir une réponse&period; D&rsquo&semi;ici là il a <em> » craindre « <&sol;em>&period; <em>« Nous sommes au bout du bout&comma; <&sol;em>lâche Étienne Guerraud&period; <em>Il faut simplifier les choses&period; »<&sol;em><&sol;p>&NewLine;<figure class&equals;"article&lowbar;&lowbar;media article&lowbar;&lowbar;media--default "> <img width&equals;"664" height&equals;"443" alt&equals;"Dieuvenor&comma; lave-vaisselle au Café du Commerce&comma; montre la photo des funérailles de sa mère qui ont eu lieu la semaine précédente en Haïti&period; Ne pouvant être présent&comma; il a demandé à un ami de confiance de le représenter&period; A Paris&comma; en juin 2022&period;" &sol;> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2022&sol;07&sol;1656700796&lowbar;882&lowbar;de-Paris-au-Pays-basque-des-patrons-plaident-pour-la&period;jpg" alt&equals;"Dieuvenor&comma; lave-vaisselle au Café du Commerce&comma; montre la photo des funérailles de sa mère qui ont eu lieu la semaine précédente en Haïti&period; Ne pouvant être présent&comma; il a demandé à un ami de confiance de le représenter&period; A Paris&comma; en juin 2022&period;" &sol;><figcaption class&equals;"article&lowbar;&lowbar;legend" aria-hidden&equals;"true">Dieuvenor&comma; lave-vaisselle au Café du Commerce&comma; montre la photo des funérailles de sa mère qui ont eu lieu la semaine précédente en Haïti&period; Ne pouvant être présent&comma; il a demandé à un ami de confiance de le représenter&period; A Paris&comma; en juin 2022&period; <span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;credit" aria-hidden&equals;"true">CAMILLE MILLERAND POUR « LE MONDE »<&sol;span> <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">C&rsquo&semi;est pour dénoncer cette ineptie et l&rsquo&semi;inaccessibilité des préfectures aux travailleurs étrangers que la CGT devait organiser&comma; mercredi 29 juin&comma; un rassemblement devant la direction générale des étrangers en France &lpar;DGEF&rpar; à Paris&period; Le syndicat veut <em>« mettre fin au « bon vouloir » des préfectures »<&sol;em> et que les régularisations peuvent être initiées sur simple présentation d&rsquo&semi;un justificatif de travail&period; <em>« Des pans entiers de l&rsquo&semi;économie ne fonctionneraient pas sans leur force de travail »<&sol;em>insiste la CGT&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph article&lowbar;&lowbar;paragraph--lf">Ce discours&comma; de plus en plus d&&num;8217&semi;employeurs l&rsquo&semi;approuvent&period; <em>« La réalité&comma; c&rsquo&semi;est que tous les restaurateurs à Paris ont un ouvrier sous un pseudo<&sol;em>confie à son tour Jean Ganizate&comma; co-fondateur du groupe de restauration Melt&period; <em>Les Français ne veulent plus travailler dans des métiers difficiles&period; »<&sol;em> M&period; Ganizate connaît bien la CGT&comma; qui l&rsquo&semi;a accompagné sur plusieurs dossiers de régularisation d&&num;8217&semi;employés sénégalais&comma; papous et bangladais&period; Aujourd&rsquo&semi;hui encore&comma; il demande au syndicat de l&rsquo&semi;aider alors qu&rsquo&semi;un de ses adjoints&comma; sri-lankais en France depuis plus de dix ans&comma; craint de se cacher alors qu&rsquo&semi;il n&rsquo&semi;a aucune nouvelle de sa demande de renouvellement de titre de séjour&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 65&comma;29&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;societe&sol;article&sol;2022&sol;06&sol;29&sol;sans-eux-je-ferme-boutique-de-paris-au-pays-basque-des-patrons-plaident-pour-la-regularisation-des-travailleurs-sans-papiers&lowbar;6132439&lowbar;3224&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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