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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/04/dans-les-stations-balneaires-du-Nord-la-concurrence-belge-complique.jpg" alt="Sur la plage de Blankenberge, Belgique, le 9 août 2020." width="664" height="443"/> <noscript> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/04/dans-les-stations-balneaires-du-Nord-la-concurrence-belge-complique.jpg" alt="Sur la plage de Blankenberge, Belgique, le 9 août 2020."/> </noscript><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Sur la plage de Blankenberge, Belgique, le 9 août 2020. <span class="article__credit" aria-hidden="true">KURT DESPLENTER / AFP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph ">Ce n&rsquo;est pas une réponse, c&rsquo;est un cri du cœur. Lorsqu&rsquo;on lui demande s&rsquo;il reviendrait travailler dans la restauration en Belgique, Arnaud Guetache, serveur sur la digue de Malo-les-Bains (Nord) n&rsquo;hésite pas : <em>« Jamais ! Beaucoup trop d&rsquo;heures ! »</em> Il enchaînait jusqu&rsquo;à trois cents par mois, une moyenne de soixante quinze par semaine, <em>« de 9h à 1h du matin », </em>dans un café de plage à Koksijde, près de La Panne, en Belgique.</p>
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<div class="catcher__content"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Pour recruter leurs saisonniers, les patrons tirent à toute allure </span> </div>
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<p class="article__paragraph ">A Malo-les-Bains, petite commune du littoral, contiguë à Dunkerque (Nord), la plupart des restaurants, cafés, glaciers et campings n&rsquo;ont pas encore retrouvé tous leurs saisonniers pour cet été. En cause, notamment, la concurrence de la Belgique. Malo-les-Bains n&rsquo;est qu&rsquo;à 20 kilomètres de La Panne, première station belge après la frontière. On dit que les Belges prennent tout le monde, même sans parler flamand. <em>« Il faut juste savoir dire &lsquo;bonjour&rsquo;, &lsquo;au revoir&rsquo;, &lsquo;bon appétit&rsquo;</em>assure Kevin Druon, serveur chez Koffielicious, à La Panne. <em>Je l&rsquo;ai trouvé tout de suite. Mais si ça vaut le coup en termes de salaire, il faut être en forme&#8230; »</em></p>
<p class="article__paragraph ">Pour un serveur, la différence peut être de près de 3 euros de l&rsquo;heure. Soit 13 à 14 euros côté belge, quand, en France, la plupart des spots diffusés actuellement proposent juste le Smic horaire, donc 11,52 euros (salaire brut, du 1<sup>euh</sup> peut).</p>
<h2 class="article__sub-title">Une « conception de l&rsquo;effort qui n&rsquo;est pas la même »</h2>
<p class="article__paragraph ">Hugo Ferfaille, conseiller en charge des ressources humaines à la Chambre de commerce du littoral, estime que la concurrence transfrontalière entre restaurateurs touche principalement ceux qui vivent <em>« très proche de la Belgique ». « Dès qu&rsquo;il faut parcourir des kilomètres pour se rendre au travail tous les jours, ça n&rsquo;en vaut plus la peine. »</em></p>
<p class="article__paragraph ">Ce vendredi 14 avril, il a rendez-vous avec des Belges qui viennent recruter en France. Avec des mots prudents, il parle d&rsquo;un <em>« mentalité différente »</em> et une <em>« conception de l&rsquo;effort qui n&rsquo;est pas la même </em> » en Belgique. Comprenez, comme le dit plus crûment cette jeune française, employée d&rsquo;un glacier à La Panne,<em> « Ici, tu travailles vraiment beaucoup et tu acceptes qu&rsquo;une grande partie de tes heures soit payée au noir. Moi, ça me va »</em>.</p>
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<div class="catcher__content"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Dans les stations de ski, la course au recrutement de cuisiniers, serveurs ou animateurs qualifiés </span> </div>
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<p class="article__paragraph ">Les réputations se répandirent rapidement dans ce petit territoire franco-belge. Kevin Defive, propriétaire de La Moule rit, un restaurant de Malo-les-Bains, a retrouvé son équipe pour cet été. Surtout des étudiants, certains qui reviennent année après année. <em>« Le bouche à oreille va vite. Si vous traitez correctement vos équipes, elles reviennent et ne veulent pas travailler en Belgique. » </em>Ils pourraient cependant gagner plus, mais, comme nous l&rsquo;assure Julie Barrois, sa responsable de salle :<em> « En tant qu&rsquo;étranger, ce n&rsquo;est pas facile et, ici, nous avons notre stabilité, nos horaires hebdomadaires. »</em></p>
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dans les stations balnéaires du Nord, la concurrence belge complique le recrutement
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- Categories: emploi
- Tags: balnéairesbelgecompliquéconcurrencedanslesNordrecrutementstations
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