<p> [ad_1]<br />
</p>
<div id="">
<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/11/Dans-la-police-pendant-les-reformes-le-malaise-persiste.jpg" width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/11/Dans-la-police-pendant-les-reformes-le-malaise-persiste.jpg" /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Déjà, le 2 octobre 2019, à l&rsquo;appel des syndicats de la police nationale, plusieurs milliers de policiers avaient manifesté à Paris lors d&rsquo;une « Marche de la colère ». <span class="article__credit" aria-hidden="true">DENIS MEYER / HANS LUCAS</span> </figcaption></figure>
<section class="catcher catcher--reference js-catcher">
<p class="catcher__desc"><span class="catcher__pilcrow" /><span class="catcher__label">Cet article peut être écouté dans l&rsquo;application <em> » </em> Le Matin du Monde »</span></p>
</section>
<p class="article__paragraph ">Quarante et un suicides depuis le 1<sup>euh</sup> Janvier. Déjà cinq de plus qu&rsquo;en 2021. Le chiffre est encore loin du bilan tragique de l&rsquo;année 2019, au cours de laquelle 59 policiers se sont suicidés. Mais il dit l&rsquo;ampleur d&rsquo;un malaise persistant au sein de l&rsquo;institution, loin des considérations techniques sur le recrutement ou la réforme de la police judiciaire.</p>
<p class="article__paragraph ">Depuis vingt ans, chaque année, 43 suicides sont recensés en moyenne dans la police. Comparé au taux enregistré au niveau national (autour de 14 pour 100 000), celui enregistré au sein de l&rsquo;établissement (28,7 cas pour 100 000) illustre la surexposition des policiers. Et rien ne semble pouvoir assurer une baisse significative de ces actes, favorisés par un accès immédiat aux armes à feu, impliquées dans une majorité de cas.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> « On porte encore l&rsquo;uniforme comme une carapace » : les policiers veulent la « liberté d&rsquo;expression » sur les cas de suicide </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Le problème n&rsquo;est pas nouveau : en avril 2019, déjà, <em>Revue policière</em>une publication interne, lui a consacré un numéro entier, signe que l&rsquo;administration prend désormais en compte un phénomène longtemps présenté comme la manifestation exclusive de difficultés personnelles ou familiales.</p>
<p class="article__paragraph ">Les causes du suicide sont évidemment multifactorielles, mais <em>« Un flic qui n&rsquo;est pas bien chez lui arrive dans un commissariat où les vestiaires et les toilettes sont dégoûtants, sans douches ni poubelles pour les serviettes hygiéniques des filles, c&rsquo;est tout désastreux »</em>constate Stéphanie Eynard, policière en activité et animatrice bénévole de l&rsquo;association Alerte Police en Souffrance (APS), comme une quinzaine de ses collègues à travers la France.</p>
<h2 class="article__sub-title">« Le premier à admettre sa faiblesse perd »</h2>
<p class="article__paragraph "><em>« Après dix heures de journées de travail »</em>à un rythme moyen de 200 contacts par mois, les membres de l&rsquo;association parlent à leurs collègues en détresse. <em>« Mais nous ne sommes pas des psychologues, nous guidons simplement »</em>dit M<sup>moi</sup> Eynard. Pour aider à obtenir des documents simples que l&rsquo;administration tarde à communiquer, ou pour fournir des conseils juridiques par le biais de connexions <em>« informel »</em> avec des cabinets d&rsquo;avocats ou des psychologues du secteur privé, à travers un partenariat avec Assopol, une autre association. Vingt-deux ans de service à la brigade de nuit puis à la brigade anti-criminalité (BAC) et, aujourd&rsquo;hui, dans une unité d&rsquo;enquête, ont forgé la condamnation de M<sup>moi</sup> Eynard : <em>« Nous sommes d&rsquo;abord des chiffres, donc des dossiers administratifs. »</em></p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Malaise dans la police : « Il faut vraiment punir les auteurs de harcèlement moral » </span> </section>
<p class="article__paragraph "><em>« Notre personnel est régulièrement exposé à des situations de violence physique ou sociale, de souffrance, de détresse, </em>observe Catherine Pinson, psychologue clinicienne et responsable du service de soutien psychologique opérationnel (SSPO) de la police. <em>Cela induit une usure professionnelle, une accumulation de missions compliquées, avec une dimension émotionnelle très forte. Les traumatismes psychologiques ou ces formes d&rsquo;épuisement sont des facteurs de risque spécifiques. »</em> L&rsquo;institution, assure M<sup>moi</sup> Pinson en est pleinement conscient et a pris l&rsquo;initiative de déployer <em>« vrai moyen »</em> : 122<sup> </sup>postes de psychologues à temps plein, dont 20 créés pour la seule année 2022.</p>
<p><strong>Il vous reste 55,41% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.</strong></p>
</p></div>
<p>[ad_2]<br />
<br /><a href="https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/11/09/dans-la-police-pendant-les-reformes-le-malaise-continue_6149079_3224.html">Source link </a></p>

Dans la police, pendant les réformes, le malaise persiste
-
by thebuzzly

80f37f9 1667946433425 Hl Dmeyer 886618
Related Content
A Fos-sur-Mer, ArcelorMittal tente d'éviter la sanction de l'inspection du travail
by
thebuzzly
04/07/2023
L'Assemblée nationale adopte le projet de loi sur le partage de la valeur
by
thebuzzly
01/07/2023