comme d’autres entrepreneurs, Endel s’apprête à recruter en masse

comme d'autres entrepreneurs, Endel s'apprête à recruter en masse – Thebuzzly

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Vous devez vous imaginer à l’intérieur d’un énorme réacteur. Sauf que nous sommes dans un atelier, une sorte de hangar réaménagé. Ici, un poste à souder pour s’entraîner : face à son écran de contrôle, un technicien contrôle à distance un robot. Plus tard et ailleurs, l’opération sera répétée au milieu d’une centrale nucléaire, dans un environnement radioactif.

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Pour l’instant, nous voici à Rognac (Bouches-du-Rhône), au bord de l’Etang de Berre, dans les locaux de l’entreprise Endel, spécialisée dans l’entretien des métaux. Un des principaux sous-traitants de l’industrie nucléaire et notamment d’EDF, exploitant de réacteurs français. Un des principaux « les partenaires », préfère dire Madany Lias, PDG de l’entreprise, costume sans cravate. Il n’a pas encore eu l’occasion d’une rencontre bipartite avec Luc Rémont, le nouveau patron d’EDF, en poste depuis cinq mois.

Comme chez de nombreux sous-traitants (Bouygues, Vinci, Onet, Spie, Spie Batignolles, etc.), l’atome n’est pas la seule activité d’Endel : 595 millions d’euros de chiffre d’affaires global en 2021, filiales comprises. Mais c’est le principal. Dans le rayon de « des joies à partager » aujourd’hui avec EDF, pour reprendre l’expression de M. Lias : la perspective de six nouveaux réacteurs à construire, annoncée par le chef de l’État, Emmanuel Macron, il y a un an.

Générateur de vapeur

Sur près de 4.800 salariés des entités Endel, quelque 3.000 salariés travaillent déjà dans l’énergie, selon l’entreprise. Certains ont le statut de la métallurgie, un statut unique pour les travailleurs du nucléaire n’existe pas encore, malgré une revendication syndicale.

Un millier d’emplois supplémentaires sont attendus dans les années à venir, selon des projections internes, sans échéance précise. Soudeurs, tuyauteurs… « Avant d’aller recruter, il faut aussi savoir garder ses compétences, considère le patron d’Endel. Le marché est tellement tendu que certains fournisseurs n’hésitent pas à débaucher massivement auprès de leurs confrères ou concurrents. » Pour les nouveaux sites, mais aussi pour les réacteurs déjà en service.

Les appels d’offres pour les futurs réacteurs n’ont pas encore été lancés. Mais Endel s’y prépare, en association avec deux autres entreprises spécialisées dans la tuyauterie, Fives Nordon et le groupe Ponticelli. « EDF reste attentif à nos contraintes, mais il faut encore les mettre sur la table, le problème c’est que certains sous-traitants peuvent avoir tendance à ne fais pas ça « , reconnaît Madany Lias, la promesse de retards ou de coûts insoutenables pouvant être imputés aux sous-traitants.

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