Chez TotalEnergies, le mouvement de grève s’essouffle

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La raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône), le 19 octobre 2022. La raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône), le 19 octobre 2022.

La première brèche est venue de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), lorsque les salariés ont voté la levée de la grève en assemblée générale, mercredi 19 octobre, à la mi-journée. Dans la soirée, les équipes de nuit de Mardyck (Nord) et de La Mède (Bouches-du-Rhône) ont également opté pour sa « suspension », quand celles de Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime) et de Feyzin (Rhône) ont voté pour sa reconduction, mercredi soir, puis jeudi 20 octobre au matin.

Après plus de trois semaines de grève perturbant gravement l’approvisionnement en carburant des stations-service, le mouvement s’effiloche. Plusieurs événements l’ont fragilisé ces derniers jours.

D’abord, l’accord signé, vendredi 14 octobre, entre la direction du groupe et les syndicats CFDT et CFE-CGC, majoritaires ensemble, qui n’a pas satisfait la CGT. Il prévoit notamment une augmentation générale de 5 % pour tous les ouvriers et techniciens.

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Puis, les réquisitions ordonnées à partir du jeudi 13 octobre par le gouvernement. Le lendemain, des grévistes sont réquisitionnés au dépôt de Mardyck, stratégique pour l’approvisionnement des Hauts-de-France. Puis, lundi, à Mardyck et Feyzin, où dix salariés étaient encore réquisitionnés, mercredi. « Les réquisitions mettent la pression, confiait, dès leur annonce, Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité européen TotalEnergies. Personne ne veut voir la police le réveiller le matin et lui dire devant ses enfants : « Tu vas travailler ! » Ni d’encourir des amendes et des peines de prison. »

« On n’a plus les leviers pour se battre »

Depuis, le réapprovisionnement des stations-service a progressivement atténué l’effet de la grève – à 13 heures, mercredi 19 octobre, 20,3 % des stations-service rencontraient encore des difficultés au niveau national, contre 24,8 % la veille.

Premiers touchés par les réquisitions, la semaine dernière, les salariés d’Esso-ExxonMobil se sont rendus aux preuves vendredi, mettant fin à leur mouvement de grève entamé le 20 septembre. « On n’a plus les leviers pour se battre », avait alors expliqué le coordinateur CGT du site, Christophe Aubert.

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Restait, pour les grévistes de TotalEnergies, l’espoir d’un second souffle dans la mobilisation des autres secteurs, tandis que les syndicats de salariés – la CGT, Force Ouvrière, la FSU et Solidaires – et les mouvements de jeunesse appelaient à la généralisation de la grève, lors d’une journée de mobilisation interprofessionnelle. action, Mardi 18 octobre. La journée n’a pas eu l’ampleur escomptée, mobilisatrice, mais guère au-delà des cercles habituels.

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