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<p class="article__paragraph ">Le froid glacial n&rsquo;a pas refroidi leur détermination. Sur le site de production de Sanofi à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le thermomètre affiche un degré extérieur à la mi-décembre. Mais les salariés en grève, rassemblés devant l&rsquo;entrée de l&rsquo;entreprise, bouillonnent de colère. <em>« On ne lâchera rien, la direction devra tenir compte de notre ras-le-bol »</em> <em>»</em>lâche Barbara, 47 ans, immédiatement approuvée par sa voisine.</p>
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<p class="article__paragraph ">Depuis un mois, cette salariée est en grève presque tous les jours aux côtés de ses collègues pour réclamer une augmentation de salaire.<em> «Après des années sans augmentation collective, nous avons eu du mal à obtenir 1% l&rsquo;année dernière. Une miette pour un grand groupe comme Sanofi, qui génère plus de 37 milliards d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires.</em>Christophe s&rsquo;indigne.</p>
<p class="article__paragraph ">A quelques semaines de la retraite, le technicien de production, <em>« trente-huit ans de maison »</em>venu soutenir ses compagnons pour sa dernière <em> » dernier combat « </em>. Enveloppés d&rsquo;épais manteaux, bonnets vissés sur la tête, ils étaient une quinzaine ce jour-là à se retrouver autour du barbecue installé sur le trottoir.</p>
<h2 class="article__sub-title">A la surprise des syndicats</h2>
<p class="article__paragraph "><em>« Ne vous fiez pas aux chiffres, de nombreux salariés soutiennent notre combat »</em>, assure Frédéric Dos Santos. Et le délégué syndical de la CGT de rappeler le<em> » en série « </em> du mouvement de grève<em> « inédit »</em> qui agite depuis quatre semaines le premier groupe pharmaceutique français. Le thermomètre social du fleuron tricolore s&rsquo;est enflammé lors des négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les salaires.</p>
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<p class="article__paragraph ">Le 14 novembre, à la veille de la première réunion avec la direction, la CGT a appelé tous les syndicats (CFDT, FO, Sud, CFTC, CFE-CGC) et les salariés de Sanofi en France à se mettre en grève. Les premiers piquets de grève commencent alors. Le lendemain, une centaine de salariés manifestent devant le siège français du groupe, à Gentilly (Val-de-Marne). A la table des négociations, l&rsquo;intersyndicale réclame une augmentation collective de 10% pour 2023 pour répondre à l&rsquo;inflation, une « prime Macron » de 10.000 euros et l&#8217;embauche des deux tiers des 3.700 salariés en contrats précaires (CDD, intérim, contrat d&rsquo;apprentissage).</p>
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<p class="article__quote">A Maisons-Alfort, la fabrication de seringues de Lovenox, un anticoagulant utilisé dans le traitement des thromboses, accuserait un retard de cinq millions de boîtes</p>
</blockquote>
<p class="article__paragraph "><em>« Pendant neuf ans, Sanofi avait pratiquement coupé les vannes des augmentations collectives. Il n&rsquo;y avait que des augmentations individuelles et automatiques. Compte tenu de l&rsquo;inflation pendant cette période, les salaires sont complètement à l&rsquo;écart »</em>, explique M. Dos Santos. Dans la foulée, la direction a fait une première proposition, rejetée par les salariés. De nouveaux chantiers rejoignent la grève, qui s&rsquo;installe dans la durée, même à la surprise des syndicats.</p>
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Chez Sanofi, un mois de conflit social qui laisse des traces
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