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![La directrice générale d'Orange, Christel Heydemann, et le président de l'opérateur, Jacques Aschenbroich, lors de l'assemblée générale du groupe, à Paris, le 23 mai 2023.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/05/Chez-Orange-un-contrat-social-mis-a-lepreuve-par-la.jpg)
![La directrice générale d'Orange, Christel Heydemann, et le président de l'opérateur, Jacques Aschenbroich, lors de l'assemblée générale du groupe, à Paris, le 23 mai 2023.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/05/Chez-Orange-un-contrat-social-mis-a-lepreuve-par-la.jpg)
Mardi 23 mai, pour la première assemblée générale de Jacques Aschenbroich en tant que président du conseil d’administration d’Orange, les actionnaires de l’opérateur télécoms, réunis salle Pleyel, à Paris, comprennent vite qu’il n’est pas venu faire de la figuration formelle. L’ancien PDG de l’équipementier automobile Valeo profite de cette tribune publique pour exprimer, sans hésitation, son étonnement face à la régulation du secteur élaborée par la loi et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).
Alors qu’il observe des baisses ailleurs en Europe et malgré une « Concurrence effrénée sur le marché français (…), c’est surprenant de voir ça, vingt-sept ans » après sa création en France, « cette réglementation n’a pas fondamentalement changé », commence M. Aschenbroich. Avant de lancer une seconde salve, encore plus ciblée : si l’Arcep refusait d’augmenter le loyer (dégroupage) que paient les concurrents pour utiliser le réseau ADSL de l’opérateur, l’un des sujets de discorde du secteur, « cela voudrait dire pour Orange de subventionner et d’enrichir des milliardaires »critique le dirigeant, sans citer nommément Martin Bouygues, patron de Bouygues Telecom, Patrick Drahi, celui de SFR, ni Xavier Niel, à la tête de Free (et actionnaire individuel de la Monde).
Le président d’un groupe dont le capital est détenu à 23 % par l’État devrait-il dire cela ? L’attaque contre Jacques Aschenbroich, la deuxième après celle lancée le 30 novembre 2022, devant le Sénat, par la directrice générale, Christel Heydemann, illustre en tout cas parfaitement le style que les nouveaux pilotes d’Orange tentent d’impressionner depuis leur arrivée. aux commandes, au printemps 2022, suite à la démission de l’ancien PDG Stéphane Richard : cash, décomplexé et offensif.
Aligné, le duo assume son credo : Orange n’est plus le France Télécom paternaliste d’antan, mais un groupe majoritairement détenu par des capitaux privés, dans un secteur concurrentiel, donc soumis à des obligations de rentabilité et de transformation s’il ne veut pas être submergé. « Notre secteur et les usages de nos clients évoluent très vite. Le groupe doit être adapté à cet environnement. Nous avons encore trop de complexités, de lourdeurs. Nous avons besoin d’un nouveau business model qui permette de prendre des décisions au plus près du terrain »expliquer à Monde Christel Heydemann, rencontrée la veille de l’assemblée générale.
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