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Volontaire il y a trois mois, il pourrait enfin être contraint. En décembre 2022, la direction de Repas gratuit (propriété du groupe La Dépêche du Midi depuis 2015) avait annoncé l’ouverture d’un plan de départs volontaires pour quarante-cinq postes, comprenant, entre autres, dix à douze mois de formation pour les partants. C’est finalement un plan de départs forcés qui pourrait avoir lieu, la direction évoquant l’hypothèse d’un plan de sauvegarde de l’emploi.
Dans un mail adressé vendredi 17 mars aux salariés, Jean-Benoît Baylet, le directeur général du journal, impute l’échec des négociations au Syndicat national des journalistes (SNJ), majoritaire à Repas gratuit. Selon le fils de l’ancien ministre et patron de La Dépêche du MidiJean-Michel Baylet, le SNJ aurait « a exprimé sa décision de signer » l’accord de départ avant de demander un délai supplémentaire à l’issue du comité social et économique du vendredi 10 mars. Le syndicat aurait alors soumis, mercredi 15 mars, quatre points à négocier, dont la question des futurs transferts internes, des garanties pour le personnel qui restera et, surtout, l’engagement qu’il n’y ait pas de départs forcés. , si le nombre de quarante-cinq départs n’était pas atteint.
« Cette demande, faite en toute fin de négociation, est aussi soudaine qu’inexplicable », a répondu dans son mail du vendredi Jean-Benoît Baylet, qui n’a pas donné suite à nos sollicitations. Le directeur a rejeté la demande du SNJ, jugeant qu’elle menace « à court terme, le retour à l’équilibre de Repas gratuit ». Après un déficit de 1,6 million d’euros attendu pour 2022, le titre anticipe une perte de 2,8 millions d’euros pour 2023. Aussi, M. Baylet a précisé aux salariés que la situation l’oblige à avoir un plan de départs contraints, et que cela devrait concerner « principalement les plus jeunes employés de l’entreprise ».
Baisse de la diffusion et des revenus publicitaires
Dans le détail, cela entraînerait la suppression de vingt-six postes de journalistes sur les cent vingt équivalents temps plein que composent la rédaction, neuf assistants d’agence et dix postes techniques. La locale de Nîmes pourrait ainsi passer de quinze journalistes à huit, celle de Montpellier de onze à huit, celle d’Alès de six à quatre, celle de Béziers de sept à six, et la direction de l’information de vingt-deux à dix-huit. journalistes. » Pour [ceux] qui va rester, c’est catastrophique, on ne sait pas comment on va pouvoir faire notre travail »réagit la déléguée du SNJ Cathy Rocher, soulignant « une réorganisation affolante » et s’inquiéter des risques psychosociaux que cela pourrait entraîner.
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