Chez les anciens salariés de Camaïeu, un traumatisme encore à vif

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<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<figure class&equals;"article&lowbar;&lowbar;media"> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2023&sol;04&sol;Chez-les-anciens-salaries-de-Camaieu-un-traumatisme-encore-a&period;jpg" alt&equals;"Au centre-ville de Montbéliard &lpar;Doubs&rpar;&comma; le 1er mars 2023&period;" width&equals;"664" height&equals;"443" &sol;> <img src&equals;"https&colon;&sol;&sol;thebuzzly&period;com&sol;wp-content&sol;uploads&sol;2023&sol;04&sol;Chez-les-anciens-salaries-de-Camaieu-un-traumatisme-encore-a&period;jpg" alt&equals;"Au centre-ville de Montbéliard &lpar;Doubs&rpar;&comma; le 1er mars 2023&period;" &sol;><figcaption class&equals;"article&lowbar;&lowbar;legend" aria-hidden&equals;"true">Au centre-ville de Montbéliard &lpar;Doubs&rpar;&comma; le 1er mars 2023&period; <span class&equals;"article&lowbar;&lowbar;credit" aria-hidden&equals;"true">LIONEL VADAM &sol; PHOTOPQR &sol; RÉPUBLICAIN DE L&rsquo&semi;EST &sol; MAXPPP<&sol;span> <&sol;figcaption><&sol;figure>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">En l&rsquo&semi;espace de six mois&comma; les anciens salariés de Camaïeu sont devenus accros&period; Accros à l&rsquo&semi;actualité économique des marques de la Financière immobilière bordelaise&comma; la holding de Michel Ohayon&period; <em>« J&rsquo&semi;ai tout lu sur lui »<&sol;em>&comma; raconte un ancien employé&period; L&rsquo&semi;homme d&rsquo&semi;affaires bordelais avait repris Camaïeu en juillet 2020&comma; à la tête du tribunal de commerce de Lille Métropole&comma; promettant de sauver la chaîne de prêt-à-porter féminin&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> L&rsquo&semi;homme d&rsquo&semi;affaires bordelais Michel Ohayon reprend Camaïeu <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Cela ne s&rsquo&semi;est pas produit&period; À 1<sup>euh<&sol;sup> Octobre 2022&comma; les 511 magasins ont définitivement tiré le rideau&period; Depuis&comma; les ex-Camaïeu ont suivi <em> » au jour le jour « <&sol;em> la situation des 4 155 salariés de Gap&comma; Go Sport&comma; Galeries Lafayette et La Grande Récré&comma; sociétés toujours détenues par la Financière immobilière bordelaise&comma; malgré ses difficultés économiques&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Les 2 600 anciens salariés de Camaïeu craignent que leurs alter ego de la galaxie Ohayon ne vivent la même chose <em>« descente aux enfers »&period; <&sol;em>Cela a commencé à l&rsquo&semi;été 2022&comma; beaucoup d&rsquo&semi;entre eux s&rsquo&semi;en souviennent&period; Au lendemain du redressement judiciaire de l&rsquo&semi;entreprise de Roubaix &lpar;Nord&rpar;&comma; les réunions en visioconférence organisées par la direction avec les gérants de magasins se multiplient&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Nous savions que les magasins allaient fermer&period; Mais de là à les voir tous disparaître&comma; cela nous paraissait impossible&period;<&sol;em>&comma;<em> <&sol;em>se souvient d&rsquo&semi;une ancienne vendeuse&comma; Aurélie Bonnenfant&comma; de Camaïeu des Herbiers &lpar;Vendée&rpar;&period; Néanmoins&comma; le 28 septembre 2022&comma; le tribunal de commerce de Lille ordonne la liquidation de la société fondée en 1984&comma; après avoir rejeté le plan de continuation de Michel Ohayon&comma; faute de financement&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Chez Camaïeu&comma; l&rsquo&semi;échec de Michel Ohayon envoie 2&period;600 salariés au chômage <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Les responsables régionaux espéraient annoncer la disparition du panneau à leurs équipes en premier&period; Mais la presse télévisée les prend par surprise&period; Des journalistes de BFM Lille et de l&rsquo&semi;Agence France-Presse sont devant le tribunal situé à Tourcoing &lpar;Nord&rpar;&period; Au prononcé&comma; ils filment Michel Ohayon&comma; qui leur intimise <em>« n&rsquo&semi;essayez pas de le faire parler »<&sol;em>&comma;<em> <&sol;em>dessous<em> <&sol;em>les insultes de certains employés&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« <strong> <&sol;strong>Qu&rsquo&semi;est-ce qu&rsquo&semi;on fait maintenant&quest; Est-ce lui qui paiera nos loyers et qui nourrira les familles &quest; »<&sol;em>&comma; puis alarmé&comma; devant les caméras&comma; un salarié qui avait rejoint Camaïeu douze ans plus tôt&period; Dans les magasins&comma; à <em>« 17h20 »<&sol;em>se souvient Céline Kapusta&comma; ancienne assistante au magasin de L&rsquo&semi;Isle-d&rsquo&semi;Abeau &lpar;Isère&rpar;&comma; les téléphones bipent&period; <em>« C&rsquo&semi;est mon meilleur ami qui m&rsquo&semi;a appris à fermer »<&sol;em>se souvient aussi d&rsquo&semi;Aurélie Bonnenfant&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">C&rsquo&semi;est parfois du « vrai Kafka »<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Les magasins sont définitivement fermés sous trois jours&comma; le samedi 1<sup>euh<&sol;sup> octobre&period; C&rsquo&semi;est trois jours de <em>« fou&comma; horrible »<&sol;em>où les clients fidèles et <em>« vautours en quête de bonnes affaires »<&sol;em> dépêchez-vous&comma; signalez tous les vendeurs&period; Assailli par des clients avec des questions incessantes du type « Qu&rsquo&semi;est-ce que tu vas devenir &quest; » Comment ça va se passer &quest; »&comma; les vendeuses travaillent&comma; sans relâche&comma; de 8h à 21h&period; Les compteurs paniquent&period; Dans la boutique du centre commercial E&period; Leclerc aux Herbiers&comma; le dernier jour&comma; le chiffre d&rsquo&semi;affaires a atteint <em>« 23 000 euros&comma; un record »<&sol;em>rapporte M<sup>moi<&sol;sup> Bon enfant&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 73&comma;26&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;economie&sol;article&sol;2023&sol;04&sol;02&sol;chez-les-ex-salaries-de-camaieu-un-traumatisme-encore-a-vif&lowbar;6167917&lowbar;3234&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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