Chez Akkodis, un dialogue social impossible sur fond de stress au travail

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<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Pour obtenir une représentation équitable des salariés&comma; Marc Vicens mène le combat devant les tribunaux depuis dix ans&period; Malgré ses 6 000 salariés et 500 millions d&rsquo&semi;euros de chiffre d&rsquo&semi;affaires en France&comma; son employeur&comma; Akka Technologies&comma; devenu Akkodis en octobre 2022 depuis son rachat par Adecco&comma; n&rsquo&semi;a jamais eu d&rsquo&semi;instance représentative de l&rsquo&semi;unité économique et &lpar;UES&rpar; du groupe d&rsquo&semi;ingénierie&comma; un prestataire de services notamment pour Airbus&period;<em> « Malgré les victoires judiciaires et les revendications de l&rsquo&semi;inspection du travail&comma; il y a eu une volonté délibérée de l&rsquo&semi;ancienne direction de ne pas avoir d&rsquo&semi;organe au niveau du groupe »<&sol;em>explique Christophe Eychenne&comma; l&rsquo&semi;avocat de Force ouvrière &lpar;FO&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--favoris">&NewLine;<div class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;content"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Airbus&comma; champion des commandes et des livraisons devant Boeing en 2022 <&sol;span> <&sol;div>&NewLine;<&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Ainsi&comma; lorsque les nouveaux dirigeants ont décidé en janvier d&rsquo&semi;organiser un scrutin pour constituer un comité social et économique &lpar;CSE&rpar; réunissant les sept entités juridiques du groupe en France&comma; M&period; Vicens&comma; délégué FO&comma; espérait la fin d&rsquo&semi;une décennie d&rsquo&semi;anomalie sociale&period; &period; Mais son espoir est vite déçu &colon; selon lui&comma; les règles du scrutin tenu en février et mars étaient biaisées&period;<em> « Le protocole d&rsquo&semi;accord préélectoral n&rsquo&semi;a pas été négocié mais imposé par une décision unilatérale de la direction et l&rsquo&semi;outil électronique n&rsquo&semi;a pas garanti l&rsquo&semi;exercice individuel du vote<&sol;em>explique Marc Vicens&period; <em>Nous avions enfin réussi à organiser des élections&period; La direction nous les a volés »<&sol;em>&comma; regrette le délégué syndical&period; Il saisit le tribunal judiciaire de Lyon pour faire annuler le vote&period; Une audience est prévue le<strong> <&sol;strong>Lundi 24 avril&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Querelle entre syndicats et direction<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« La direction n&rsquo&semi;est pas étrangère à ces années de blocage&period; Mais quand elle décide d&rsquo&semi;aller de l&rsquo&semi;avant&comma; FO lui met des bâtons dans les roues »<&sol;em>&comma; s&rsquo&semi;agace Vincent Barrat&comma; délégué CFDT&comma; dont le syndicat est arrivé en tête des élections&period; Il se demande même si son collègue de FO <em>« ne crée pas sciemment un climat propice aux problèmes pour ensuite pouvoir engager un contentieux et maintenir son mandat qui date de 2009 »<&sol;em>&period; Marc Vicens nie être un mauvais perdant &colon; <em>« Nous avons contesté les élections avant même qu&rsquo&semi;elles n&rsquo&semi;aient lieu&period; Le jour où nous aurons des élections équitables&comma; quel que soit leur résultat&comma; nous l&rsquo&semi;accepterons&period; »<&sol;em><&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Contactée&comma; la direction d&rsquo&semi;Akkodis ne souhaite pas commenter les poursuites judiciaires car <em>« Ceux-ci sont toujours en cours&period; »<&sol;em> Mais elle nous assure&comma; dans une réponse écrite&comma; que <em>« ces élections se sont déroulées dans le respect du cadre réglementaire »<&sol;em> et constituent un <em>« première étape vers le rapprochement des bases sociales des différentes entités au sein de la marque Akkodis »<&sol;em>&period; FO et ses alliés n&rsquo&semi;excluent pas de lancer une nouvelle action pour discrimination et entrave syndicale&period;<em> « La direction a bafoué les règles de neutralité&period; Il a censuré nos tracts et&comma; au contraire&comma; a favorisé la CFDT et la CFTC&comma; devenues majoritaires au CSE&period; Elle a réussi à mettre à l&rsquo&semi;écart l&rsquo&semi;intersyndicale que nous avions formée avec l&rsquo&semi;UNSA et la CFE-CGC »<&sol;em>proclame le délégué FO&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 36&comma;31&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;economie&sol;article&sol;2023&sol;04&sol;21&sol;chez-akkodis-un-dialogue-social-impossible-sur-fond-de-stress-au-travail&lowbar;6170473&lowbar;3234&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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