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<figure class="article__media"><img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/02/Ces-adolescents-immigres-qui-voudraient-travailler.jpg" alt="Khaled, venu d'Afghanistan), en cours de mathématiques avec Dominique Le Coron professeur pour mineurs isolés étrangers à Lorient (56), en 2015." width="664" height="443"/><noscript> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2022/02/Ces-adolescents-immigres-qui-voudraient-travailler.jpg" alt="Khaled, venu d'Afghanistan), en cours de mathématiques avec Dominique Le Coron professeur pour mineurs isolés étrangers à Lorient (56), en 2015."/></noscript><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Khaled, venu d&rsquo;Afghanistan), en cours de mathématiques avec Dominique Le Coron professeur pour mineurs isolés étrangers à Lorient (56), en 2015. <span class="article__credit" aria-hidden="true">JEAN-PIERRE POUTEAU / APPRENTIS D&rsquo;AUTEUIL</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph "><em>« Ils veulent être footballeur, médecin. Comme tout adolescent, la plupart arrivent avec des rêves en tête. » </em>A Paris, au service Oscar Romero consacré aux mineurs non accompagnés (MNA) étrangers (fondation Apprentis d&rsquo;Auteuil), les travailleurs sociaux accompagnent 39 garçons, âgés de 15 à 17 ans, pris en charge par l&rsquo;aide sociale à l&rsquo;enfance . <em>« Notre objectif est de retravailler avec eux leur projet afin de les protéger, car ils doivent en priorité trouver un employeur et avoir un titre de séjour », </em>insiste<em> </em>Xavier David, directeur du service.</p>
<p class="article__paragraph ">Venus du Mali, de Guinée, de Côte d&rsquo;Ivoire mais aussi d&rsquo;Afghanistan et d&rsquo;Irak, ces adolescents sont formés aux métiers en tension comme la poissonnerie, la boucherie, le bâtiment, la grande distribution. <em>« Ces jeunes sont courageux, résilients, avec la volonté de s&rsquo;en sortir</em>soulignent Xavier David, le directeur du service et sa collaboratrice Mariam Sy.<em> Ils arrivent à faire cet apprentissage sur des durées de plus en plus courtes, malgré les traumatismes qu&rsquo;ils ont subis et le barrage de la langue. » </em></p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article reserve a nos abonnes</span></span> Travail des immigrés, l&rsquo;hypocrisie française </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Reste qu&rsquo;une fois majeures, ils n&rsquo;en ont pas fini avec les galères, cette fois d&rsquo;ordre plus administratives. S&rsquo;ils veulent rester sur le territoire, il leur faut un titre de séjour et une autorisation de travail que doivent réclamer leurs employeurs. S&rsquo;ensuivent alors de longues périodes d&rsquo;attente, surtout depuis l&rsquo;arrêté du 1<sup>euh </sup>avril 2021 sur les autorisations de travail.</p>
<p class="article__paragraph "><em>« Selon les préfectures, les papiers demandés ne sont pas les mêmes, </em>detaille la juriste Egidia Pichon-Leng, chargée de projets MNA. <em>Et certaines personnes en demandent plus que ce qui est requis par les textes de loi. Pour que les jeunes n&rsquo;aient pas de problèmes, nous nous plions à leurs exigences. » </em>La dématérialisation des démarches accentue les difficultés pour des adolescents qui n&rsquo;ont plus la possibilité de rencontrer leurs interlocuteurs.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title"> Lire aussi </span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article reserve a nos abonnes</span></span> Malgré une formation diplômante, la difficile obtention d&rsquo;un titre de séjour à 18 ans pour les mineurs non accompagnés </span> </section>
<p class="article__paragraph ">A l&rsquo;échelle nationale, le rythme des obligations de quitter le territoire (OQTF) – 23 746 en 2019 –<strong> </strong>s&rsquo;est fortement accéléré. <em>« A Paris, cela arrive de plus en plus souvent, il ya un an, nous avions trois OQTF à gérer, aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est vingt<strong> </strong>»</em>confirme Mariam Sy, qui précise que ces procédures sont longues à contester, ce qui favorise l&rsquo;errance du jeune.</p>
<p class="article__paragraph ">Face à ces difficultés, des employeurs s&rsquo;engagent en faveur de leurs apprentis parfois, en se regroupant devant les préfectures.<em> « Ils se rendent compte de la valeur de leur parcours, se révoltent face aux complications administratives »,</em> ajoute-t-elle. En témoigne l&rsquo;histoire de cet apprenti boulanger qui, en dépit des cinq lettres de soutien rédigées par employ soneur, s&rsquo;est vu refuser un titre de séjour pour une erreur administrative. <em>« Il est resté cinq mois sans pouvoir travailler malgré un OQTF annulé », </em>déplore Mariam Sy. Une logique jugée improductive. <em>« Ils ont envie de travailler et on a besoin d&rsquo;eux, on investit des fonds publics sur eux et lorsqu&rsquo;ils sont prêts à travailler, à être autonomes et à ne plus percevoir d&rsquo;aides, on freine leur insertion »,</em> regrette le directeur.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/13/ces-adolescents-immigres-qui-voudraient-travailler_6113513_3234.html">Source link </a></p>

Ces adolescents immigrés qui voudraient travailler
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- Categories: emploi
- Tags: adolescentscesimmigrésquitravaillervoudraient
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