Camaïeu, insolvable, placé en redressement judiciaire

Camaïeu, insolvable, placé en redressement judiciaire

6911bd7 5810725 01 06

<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">En défaut de paiement deux ans après son rachat par la Financière immobilière bordelaise &lpar;FIB&rpar;&comma; le géant du prêt-à-porter Camaïeu a été placé lundi 1<sup>euh<&sol;sup> août en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lille&comma; a annoncé sa gestion à l&rsquo&semi;Agence France-Presse &lpar;AFP&rpar;&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Nous prenons acte de la décision du tribunal qui prononce l&rsquo&semi;ouverture d&rsquo&semi;une procédure de redressement judiciaire à la demande de Camaïeu »<&sol;em>dit la direction&comma; précisant travailler <em>« désormais dans le plan de continuation »<&sol;em>l&rsquo&semi;objectif de la marque&comma; qui emploie 2 571 personnes&comma; <em>« étant de préserver l&rsquo&semi;activité de l&rsquo&semi;entreprise et la marque Camaïeu »<&sol;em>&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Cette décision doit permettre à Camaïeu&comma; marque historique du textile français&comma; d&rsquo&semi;avoir une période d&rsquo&semi;observation puis de présenter un plan de continuation afin de poursuivre la transformation initiée par le groupe et ainsi assurer la pérennité de l&rsquo&semi;entreprise »<&sol;em>explique dans un communiqué le groupe Hermione People and Brands &lpar;HPB&rpar;&comma; la division distribution du FIB de l&rsquo&semi;homme d&rsquo&semi;affaires bordelais Michel Ohayon&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Camaïeu demande son placement en redressement judiciaire <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Fragilisé par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Le montant du passif déclaré par l&rsquo&semi;entreprise est de 56 millions d&rsquo&semi;euros »<&sol;em>mais le tribunal de commerce <em>« pensez plutôt à 91 millions d&rsquo&semi;euros »<&sol;em>&comma; a déclaré à l&rsquo&semi;AFP son président&comma; Eric Feldmann&period; L&rsquo&semi;enseigne&comma; qui compte 538 magasins en France&comma; avait demandé l&rsquo&semi;ouverture de cette procédure lundi dernier&comma; se déclarant en cessation de paiement&comma; mise en difficulté notamment par des loyers impayés&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Cette demande a été faite <em>« après une période de plusieurs mois marquée par une série de difficultés exogènes »<&sol;em>HPB développé&period; <em>« Déjà très fragile au moment de sa reprise »<&sol;em>en 2020&comma; <em>« Camaïeu a été confronté à une vague de crises majeures et inédites successives dues à la crise du Covid&comma; des confinements à répétition <&sol;em>&lpar;…&rpar;<em> et la perturbation des transports mondiaux »<&sol;em>selon le communiqué de presse&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">HPB cite également un <em>« une cyberattaque d&rsquo&semi;une ampleur exceptionnelle <&sol;em>&lbrack;au coût chiffré par la direction à 40 millions d’euros&rsqb; <em>ainsi que les conséquences de la guerre en Ukraine et l&rsquo&semi;augmentation du prix des matières premières »<&sol;em>&period; <em>« Déjà largement affaibli par cette succession de faits inédits&comma; Camaïeu doit faire face&comma; depuis le 30 juin&comma; à l&rsquo&semi;arrêt de la Cour de cassation&comma; refusant aux commerçants le droit de demander une réduction de leurs loyers pour la période Covid »<&sol;em>ajoute HPB&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">Prochaine audience fin septembre<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph "><em>« Même si le tribunal valide un plan de continuité&comma; on sait très bien qu&rsquo&semi;il y aura une réorganisation des effectifs&comma; donc un plan social&comma; donc des dégâts sociaux »<&sol;em>a réagi Thierry Siwik&comma; délégué CGT de Camaïeu&period; <em>« Pour minimiser ce préjudice social&comma; nous allons construire une action avec la CGT HPB »<&sol;em>il ajouta&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Selon M&period; Siwik&comma; les loyers impayés concernent <em>« entre 250 et 300 »<&sol;em> magasins&comma; pour un montant de <em>« 50 à 60 millions d&rsquo&semi;euros »<&sol;em>&period; Nordine Misraoui&comma; secrétaire CFDT du comité social et économique&comma; lui a dit <em> » sur de soi « <&sol;em> en marge de l&rsquo&semi;audience de mercredi&comma; tout en s&rsquo&semi;inquiétant du fait que <em>« quelques magasins »<&sol;em> proche&period; <em>« Notre actionnaire devra remettre de l&rsquo&semi;argent sur la table <&sol;em>&lpar;…&rpar;&period;<em> Sa crédibilité est en jeu par rapport à tous les signes qu&rsquo&semi;elle porte »<&sol;em>il a noté&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">En août 2020&comma; la FIB avait repris 511 des 634 magasins en France et environ 2 600 salariés sur plus de 3 100&comma; dans le cadre d&rsquo&semi;une cession pilotée par le tribunal de commerce&period; La nouvelle direction&comma; qui avait lancé un plan de transformation&comma; s&rsquo&semi;était donné deux ans pour rééquilibrer l&rsquo&semi;entreprise&comma; avec l&rsquo&semi;objectif de revenir à un chiffre d&rsquo&semi;affaires de 552 millions en 2022&comma; au niveau de celui de 2019&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--inline"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> Camaïeu &colon; l&rsquo&semi;inquiétude touche à nouveau les 2&period;600 salariés&comma; la marque doit des millions d&rsquo&semi;euros à ses donateurs <&sol;span> <&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Mais selon la direction&comma; le chiffre d&rsquo&semi;affaires n&rsquo&semi;a atteint que 333 millions sur les seize mois qui ont suivi le rachat&period; Celui-ci <em>« s&rsquo&semi;est déroulée dans un contexte épouvantable »<&sol;em>&comma; soulignait il y a un an M&period; Hubner&period; La prochaine audience du tribunal de commerce est fixée au 28 septembre&comma; pour <em>« vérifier le montant de la responsabilité »<&sol;em> avec les déclarations des créanciers et <em>« décider de la faisabilité du plan de continuation »<&sol;em>dit M&period; Feldmann&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"author">&NewLine;<p class&equals;"author&lowbar;&lowbar;detail"> <span class&equals;"author&lowbar;&lowbar;name">Le Monde avec AFP<&sol;span> <&sol;p>&NewLine;<&sol;section>&NewLine;<section class&equals;"article&lowbar;&lowbar;reactions"> <&sol;section>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;economie&sol;article&sol;2022&sol;08&sol;01&sol;camaieu-en-cessation-de-paiement-place-en-redressement-judiciaire&lowbar;6136841&lowbar;3234&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

Quitter la version mobile