Avec l’accélération des transformations du travail, la formation professionnelle semble plus nécessaire

Avec l'accélération des transformations du travail, la formation professionnelle semble plus nécessaire – Thebuzzly

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69% des Français se sentent concernés par la nécessité d’adapter leurs compétences à « besoins futurs du marché du travail ». C’est l’un des principaux enseignements du quatrième baromètre de la formation professionnelle et de l’emploi réalisé par l’institut CSA pour Centre Inffo, association sous tutelle du ministère chargé de la formation professionnelle, réalisé en janvier auprès de 1 607 actifs et dont les résultats sont publiés le lundi 27 mars.

Ne pouvant passer sous silence les sujets brûlants du moment (réforme des retraites, inflation), l’enquête note d’abord un certain pessimisme pour certains actifs. Un tiers d’entre eux ne se considèrent pas « pas sûr » concernant leur avenir professionnel, contre un quart en 2020. Ce chiffre monte à 39 % pour les plus de 50 ans et à 67 % pour les demandeurs d’emploi. Cette angoisse se retrouve massivement chez les jeunes.

Cette peur de l’avenir s’explique par l’accélération de la vie professionnelle, notamment à cause des nombreuses transitions à l’œuvre : écologique, numérique, énergétique. « L’étude souligne que la vie professionnelle est loin d’être un long fleuve tranquillerésume Julie Gaillot, directrice du pôle Société au CSA. C’est à la fois une contrainte et une opportunité, que les actifs ont pleinement intégré. La formation est vue par eux comme un levier pour réintroduire la stabilité. S’adapter, de gré ou de force, devient nécessaire. »

Employabilité et rémunération

Souvent, la transition professionnelle va de pair avec une reconversion : 21% des personnes interrogées déclarent préparer actuellement une reconversion professionnelle, dont 38% chez les demandeurs d’emploi, et surtout 43% chez les 18-24 ans. Lorsqu’il n’y a pas de changement de métier, il s’agit d’actualiser ses compétences : une majorité pense qu’ils feront le même métier dans cinq ans… tout en estimant qu’il évolue vite. « 41 % pensent que leur métier évolue très vite, 35 % envisagent de changer de métier d’ici deux ans. Globalement, un actif sur deux envisage de changer d’emploiliste Julie Gaillot. Ces chiffres ont rarement été aussi élevés. »

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Préserver son employabilité et augmenter sa rémunération restent les principaux moteurs du changement, suivis de près par la volonté d’exercer un métier plus proche de son « passions ». « Dans les retours que nous avons, les envies de formation concernent l’informatique, le management, la santé, l’anglaisdétails Mmoi Gaillot. Ce sont des choix très réfléchis concernant l’employabilité. »

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