Au Royaume-Uni, un budget pour remettre les Britanniques au travail

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En septembre 2022, Kwasi Kwarteng, alors chancelier de l’Échiquier du Royaume-Uni, a levé le voile sur un budget proposant d’importantes baisses d’impôts, pensant relancer la croissance. Au contraire, elle a déclenché une tempête financière, le début d’une panique des caisses de retraite et, finalement, la démission de la première ministre conservatrice de l’époque, Liz Truss. Six mois plus tard, c’est l’heure du retour à la normale : mercredi 15 mars, Jeremy Hunt, successeur de M. Kwarteng, a présenté le budget du gouvernement sans drame ni choc.

Lisez nos explications : Article réservé à nos abonnés Pourquoi l’économie britannique est en proie à la panique

Il pourrait même se vanter d’un certain rebond. Ses services de prévision misent sur une baisse de 0,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2023. En temps normal, une telle stagnation ne susciterait pas beaucoup d’orgueil, mais c’est une nette amélioration par rapport aux prévisions faites en novembre 2022, qui prévoyaient une récession de 1,4 % pour 2023.

Cette reprise n’est pas spécifique au Royaume-Uni – l’économie européenne semble, elle aussi, éviter la récession – et provient notamment de la baisse des prix de l’énergie. Cela laisse présager une forte baisse de l’inflation, de 10,1% actuellement à 2,9% fin 2023, selon les estimations des autorités britanniques. « Les Cassandre avaient tort »dit Hunt.

Baisse de la population active

Dans ce contexte apaisé, le gouvernement de Rishi Sunak peut commencer à faire face à des problèmes à long terme, qui sont nombreux. Ces dernières années, le Royaume-Uni a connu l’un des pires taux de croissance parmi les pays développés. Fin 2022, son PIB restait légèrement inférieur à son niveau d’avant la pandémie, contrairement à la grande majorité des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Il est, à son tour, « L’homme malade de l’Europe », selon les mots de Keir Starmer, le chef de l’opposition travailliste. Le budget cherche donc à résoudre plusieurs problèmes fondamentaux, notamment un phénomène curieux qui s’est développé depuis le déclenchement de la crise sanitaire : la baisse de la population active.

Le système de santé britannique craque de toutes parts : sept millions de personnes attendent actuellement des soins

Depuis 2019, le nombre de personnes inactives (adultes qui ne travaillent pas ou ne cherchent pas de travail) a augmenté d’un demi-million de personnes. « Cela fait du Royaume-Uni une exception, note un rapport du Center for Policy Studies, un groupe de réflexion. Presque tous les pays développés ont connu un pic d’inactivité économique pendant les ravages de la pandémie [de Covid-19]mais c’était généralement temporaire (…). Aujourd’hui, la plupart des pays de l’OCDE ont un taux d’inactivité plus faible qu’avant la pandémie. »

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