Au Royaume-Uni, Stellantis menace de fermer ses usines si le Brexit n’est pas renégocié

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<p> &lbrack;ad&lowbar;1&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<&sol;p>&NewLine;<div id&equals;"">&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Durant les quatre années qu&rsquo&semi;ont duré les très difficiles négociations du Brexit&comma; l&rsquo&semi;industrie automobile a été au cœur des discussions&period; Sachant que 80 &percnt; des véhicules construits au Royaume-Uni sont exportés&comma; la majorité vers l&rsquo&semi;Union européenne &lpar;UE&rpar;&comma; et qu&rsquo&semi;une grande partie des pièces détachées proviennent de l&rsquo&semi;UE&comma; obtenir un accord pour exonérer le secteur des douanes était une question de survie&period; Fin 2020&comma; à l&rsquo&semi;arraché et au soulagement général de cette industrie&comma; un compromis a été trouvé &colon; aucun droit de douane n&rsquo&semi;est imposé&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Pourtant&comma; deux ans et demi plus tard&comma; la question revient sur le tapis&period; Stellantis&comma; quatrième constructeur mondial&comma; très présent au Royaume-Uni avec sa marque Vauxhall&comma; menace de fermer ses usines si l&rsquo&semi;accord du Brexit n&rsquo&semi;est pas renégocié&period; Dans l&rsquo&semi;urgence&comma; le ministre des Affaires et du Commerce&comma; Kemi Badenoch&comma; s&rsquo&semi;est entretenu&comma; mercredi 17 mai&comma; par visioconférence avec des dirigeants du constructeur français&period; La rencontre aurait été <em>« constructif »<&sol;em>selon une source citée par la BBC… Étant donné que Stellantis compte deux usines et cinq mille employés outre-Manche&comma; les enjeux politiques sont importants pour le gouvernement britannique&period;<&sol;p>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Le problème vient des règles techniques mais essentielles incluses dans l&rsquo&semi;accord du Brexit&period; Pour bénéficier de l&rsquo&semi;exonération des droits de douane&comma; il est nécessaire de prouver que la marchandise est bien fabriquée au Royaume-Uni &lpar;ou fabriquée dans l&rsquo&semi;UE s&rsquo&semi;il s&rsquo&semi;agit d&rsquo&semi;une exportation dans l&rsquo&semi;autre sens&rpar;&period; Problème &colon; avec des chaînes d&rsquo&semi;approvisionnement internationales et des composants provenant du monde entier&comma; quand un véhicule peut-il être considéré comme britannique &quest; L&rsquo&semi;accord sur le Brexit a donné la réponse &colon; 40 &percnt; de la valeur des pièces du véhicule doivent être fabriquées soit au Royaume-Uni&comma; soit dans l&rsquo&semi;UE&period;<&sol;p>&NewLine;<section class&equals;"catcher catcher--favoris">&NewLine;<div class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;content"><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;title catcher&lowbar;&lowbar;title--hide">Lire aussi &colon;<&sol;span><span class&equals;"catcher&lowbar;&lowbar;desc"> <span class&equals;"icon&lowbar;&lowbar;premium"><span class&equals;"sr-only">Article réservé à nos abonnés<&sol;span><&sol;span> La fabrication automobile britannique au plus bas depuis 1956 <&sol;span> <&sol;div>&NewLine;<&sol;section>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Mais ces règles vont se durcir&period; En 2024&comma; elles passent à 45 &percnt;&comma; et à 55 &percnt; en 2027&period; Pour les véhicules électriques&comma; c&rsquo&semi;est encore plus compliqué&comma; avec une règle spécifique pour les batteries &colon; en 2027&comma; celles-ci doivent être fabriquées à 70 &percnt; soit au Royaume-Uni&comma; soit dans l&rsquo&semi;UE&period;<&sol;p>&NewLine;<h2 class&equals;"article&lowbar;&lowbar;sub-title">« Les industriels vont délocaliser leurs usines »<&sol;h2>&NewLine;<p class&equals;"article&lowbar;&lowbar;paragraph ">Or&comma; cet objectif est désormais impossible à atteindre&comma; prévient Stellantis&period; <em>« Il n&rsquo&semi;y aura pas suffisamment de production de batteries au Royaume-Uni ou en Europe d&rsquo&semi;ici 2025 ou 2030&comma; bien qu&rsquo&semi;il s&rsquo&semi;agisse d&rsquo&semi;une exigence clé des règles d&rsquo&semi;origine de l&rsquo&semi;accord&period; <&sol;em>&lbrack;sur le Brexit&rsqb;<em> »<&sol;em>&comma; souligne Stellantis dans une note remise à une commission parlementaire britannique en février&comma; mais révélée seulement le mardi 16 mai&period; Le Royaume-Uni ne compte qu&rsquo&semi;une seule grande usine de batteries en construction&comma; à proximité de l&rsquo&semi;usine Nissan dans le nord-est de l&rsquo&semi;Angleterre&period; En Europe&comma; les projets sont plus avancés&comma; mais là encore insuffisants&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Il vous reste 50&comma;43&percnt; de cet article à lire&period; Ce qui suit est réservé aux abonnés&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<&sol;p><&sol;div>&NewLine;<p>&lbrack;ad&lowbar;2&rsqb;<br &sol;>&NewLine;<br &sol;><a href&equals;"https&colon;&sol;&sol;www&period;lemonde&period;fr&sol;economie&sol;article&sol;2023&sol;05&sol;17&sol;au-royaume-uni-stellantis-menace-de-fermer-ses-usines-si-le-brexit-n-est-pas-renegocie&lowbar;6173799&lowbar;3234&period;html">Source link <&sol;a><&sol;p>&NewLine;

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