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![A Londres, le 17 avril 2023.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/06/Au-Royaume-Uni-la-semaine-de-quatre-jours-fait-des-adeptes.jpg)
![A Londres, le 17 avril 2023.](https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/06/Au-Royaume-Uni-la-semaine-de-quatre-jours-fait-des-adeptes.jpg)
Discrètement mais sûrement, la semaine de travail de quatre jours s’installe au Royaume-Uni. Une soixantaine d’entreprises (sociétés de conseil, start-up robotiques ou informatiques, associations, près de 3 000 salariés au total) ont participé à un premier test de six mois, entre juin et décembre 2022, le plus important organisé par la campagne « 4 Day Week Global ». , lancée à la fin des années 2010 dans plusieurs pays occidentaux. Le principe est le même partout : les salariés travaillent 20 % d’heures en moins, mais conservent 100 % de leur salaire et les mêmes objectifs de travail.
Publiés en février, les résultats du test sont largement positifs : selon une étude menée par l’université de Cambridge et le Boston College pour le compte de « 4 Day Week Global », 92 % des organisations ont choisi de poursuivre l’expérience : le personnel est plus motivés, leur productivité n’a pas baissé. Vingt d’entre eux ont même adopté définitivement la semaine de quatre jours.
Tyler Grange, une société de conseil en paysage et arboriculture, est l’un d’entre eux. « Ce rythme de travail a été l’occasion de revoir notre façon de travailler, d’être plus efficace et plus créatif : on ne peut pas réduire la même charge en travaillant un jour de moins sans changer nos pratiques », explique Simon Ursell, directeur général de l’entreprise.
Moins de déplacements (l’entreprise possède six sites en Angleterre), moins de rendez-vous : « Notre communication s’est considérablement améliorée. La plupart de nos clients travaillent le vendredi, nous devons nous assurer que le jeudi soir tous nos messages ont été parfaitement compris, sinon ils vous appelleront pendant votre week-end. »
« Toutes les entreprises devront se lancer »
Les 85 employés de Tyler Grange ne sont pas censés travailler le vendredi, sauf urgence (un client anxieux, un problème sur une mission). Cependant, tout le monde n’a pas rejoint immédiatement: « Au départ, c’était surtout les meilleurs de l’équipe qui étaient les plus réticents, ils ont été efficaces sur cinq jours, ils n’ont pas vu l’intérêt de changer »assure le chef.
Quelques personnes ont même quitté l’entreprise, mais Tyler Grange n’a aucun problème à recruter, dit M. Ursell, « contrairement aux autres entreprises du secteur ». Il table sur un gain de productivité de 3% à 6% sur l’année fiscale se terminant fin juillet. « Au cours du premier mois à quatre jours, notre productivité a chuté de 6 %, j’étais inquiet. Mais, très vite, nous avons remonté la pente. Il faut trois à six mois pour accélérer le rythme : même avec une organisation optimisée, le travail est beaucoup plus intense », il reconnaît. Il est convaincu : « Toutes les entreprises devront se lancer, sinon elles ne pourront plus recruter. »
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