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<figure class="article__media"> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/03/Au-Japon-un-printemps-salarial-historique.jpg" alt="Koji Sato, futur patron de Toyota, lors d'une conférence de presse à Tokyo le 13 février 2023." width="664" height="443" /> <img src="https://thebuzzly.com/wp-content/uploads/2023/03/Au-Japon-un-printemps-salarial-historique.jpg" alt="Koji Sato, futur patron de Toyota, lors d'une conférence de presse à Tokyo le 13 février 2023." /><figcaption class="article__legend" aria-hidden="true">Koji Sato, futur patron de Toyota, lors d&rsquo;une conférence de presse à Tokyo le 13 février 2023. <span class="article__credit" aria-hidden="true">YUICHI YAMAZAKI / AFP</span> </figcaption></figure>
<p class="article__paragraph "><span class="article__inner">V</span>voilà un rêve qui pourrait apaiser les nuits de Laurent Berger ou Philippe Martinez, les patrons de la CFDT et de la CGT, s&rsquo;ils peinent à s&rsquo;endormir à cause des petits soucis qui les occupent actuellement. En ce mois de février, les négociations salariales annuelles battent leur plein au Japon. Chez Toyota, l&rsquo;entreprise la plus célèbre du pays, les syndicats se sont préparés à des semaines de discussions difficiles pour un résultat bien maigre.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> « Au Japon, la mécanique infernale de l&rsquo;inflation, qui voit les prix et les salaires s&rsquo;envoler ensemble, ne semble pas avoir de prise » </span> </section>
<p class="article__paragraph ">Mais, surprise, la direction annonce dès le premier jour qu&rsquo;elle accède à toutes leurs demandes. A peine entamées, les négociations sont terminées. Du jamais vu, même dans ce pays où le consensus est la règle. On ne connaît pas, pour l&rsquo;instant, le niveau des augmentations obtenues, mais on sait déjà qu&rsquo;il sera historique. <em>« Il faut favoriser la redistribution des richesses »,</em> a déclaré Koji Sato, le futur patron du constructeur, qui prendra ses fonctions en avril.</p>
<p class="article__paragraph ">Comme en Europe, le printemps est précoce au pays des cerisiers en fleurs, du moins pour les salaires. Car Toyota n&rsquo;est pas le seul à suivre ce chemin sympathique. Son concurrent Honda a précisé que les hausses atteindraient 5 % cette année, un record là aussi. Fast Retailing, connu pour sa marque Uniqlo, est également de la partie, avec des augmentations de salaire allant jusqu&rsquo;à 40 %. Nintendo, Suntory ou encore Nippon Life Insurance suivent cette voie.</p>
<h2 class="article__sub-title">Convaincre les PME</h2>
<p class="article__paragraph ">Qu&rsquo;est-ce qui a piqué l&rsquo;élite des affaires japonaises à céder ainsi ? Ce n&rsquo;est pas dans ses habitudes. Après quarante ans de quasi-déflation, le salaire japonais, 40 000 dollars (37 700 euros) par an en 2021, est bien inférieur à la moyenne des pays de l&rsquo;Organisation de coopération et de développement économiques (51 000 dollars), et presque deux fois moins élevé que aux États-Unis (74 000 $).</p>
<p class="article__paragraph ">Depuis des années, le gouvernement japonais essaie d&rsquo;inciter les entreprises à augmenter les salaires pour stimuler l&rsquo;inflation. Elle est finalement sortie du bois en 2022, grâce à la crise énergétique. La hausse des prix, hors alimentation, a augmenté de 4 % en 2022, là encore du jamais vu depuis quarante ans. Elle doit être soutenue par la consommation, donc par les salaires.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> <span class="icon__premium"><span class="sr-only">Article réservé à nos abonnés</span></span> Le Japon, terre de déflation, redécouvre la hausse des prix </span> </section>
<p class="article__paragraph ">La banque centrale du Japon voudrait mettre fin à des décennies de politique ultra-laxiste de taux négatifs et d&rsquo;injection massive de liquidités destinées à soutenir une dette publique stratosphérique gonflée par les plans de soutien. Le message semble enfin avoir été entendu par les grandes entreprises. Reste à convaincre les millions de PME qui emploient 70% de japonais. Ce ne sera pas facile. Si le Premier ministre Fumio Kishida réussit, il aura rompu le charme qui tourmente l&rsquo;économie japonaise depuis près d&rsquo;un demi-siècle.</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/02/23/au-japon-un-printemps-des-salaires-historique_6163001_3234.html">Source link </a></p>

« Au Japon, un printemps salarial historique »
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