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<p class="article__paragraph ">Le temps de l&rsquo;optimisme sur les marchés financiers numériques est révolu. Malgré un rebond ces derniers jours, le Nasdaq a clôturé vendredi 27 mai sur sa sixième baisse hebdomadaire consécutive. Cela ne s&rsquo;était pas produit depuis l&rsquo;éclatement de la bulle Internet en 2000. Le décrochage de l&rsquo;indice américain des valeurs technologiques remonte à encore plus tôt. Depuis la mi-novembre 2021, alors qu&rsquo;elle avait atteint un plus haut historique, elle est en baisse constante : elle a perdu près de 25 %.</p>
<p class="article__paragraph ">Personne n&rsquo;est épargné. Pour avoir lancé un avertissement sur ses résultats trimestriels &#8211; et jusqu&rsquo;ici échoué à générer régulièrement des bénéfices &#8211; le réseau social Snapchat a vu son action perdre 35 % le 24 mai. Même les géants solides sont pénalisés par les investisseurs. Depuis le début de l&rsquo;année, le titre Meta (Facebook, Instagram&#8230;) a perdu plus de 40%, celui d&rsquo;Amazon plus de 30%&#8230; Symbole : le 11 mai, Apple a perdu sa couronne de première capitalisation mondiale au profit du pétrolier Arabie Saoudite.</p>
<p class="article__paragraph ">Pour justifier ces déboires boursiers, analystes et gérants avancent de multiples causes : la guerre en Ukraine, la crise du Covid, un environnement macroéconomique défavorable avec le retour de l&rsquo;inflation et la hausse des taux, la pénurie de composants électroniques&#8230;</p>
<p class="article__paragraph ">Ce recul peut aussi être assimilé à une forme de retour à la normale après une période d&rsquo;euphorie. Avec les mesures de confinement, les entreprises du numérique avaient profité de l&rsquo;explosion du e-commerce, du télétravail, des loisirs numériques&#8230; Entre mars 2020 et novembre 2021, le Nasdaq a progressé de 170 %. Ces acquis extraordinaires sont encore loin d&rsquo;avoir été effacés.</p>
<h2 class="article__sub-title">Un frein au recrutement</h2>
<p class="article__paragraph ">Cependant, le climat économique changeant pousse déjà les entreprises à prendre certaines mesures.<em> « Malheureusement, nous nous séparons aujourd&rsquo;hui de cent cinquante employés », </em>a annoncé Netflix le 17 mai, tout en précisant : « <em>Ces changements sont liés à des impératifs économiques et non à des problèmes de compétence individuelle. »</em> Ces licenciements ne représentent qu&rsquo;environ 1% des 11.000 salariés, mais ils incarnent un changement d&rsquo;atmosphère chez le leader de la vidéo à la demande, qui a perdu 200.000 abonnés au premier trimestre, dans un secteur devenu très concurrentiel.</p>
<section class="catcher catcher--inline"><span class="catcher__title catcher__title--hide">Lire aussi :</span><span class="catcher__desc"> Netflix perd des abonnés au premier trimestre, une première depuis plus de dix ans </span> </section>
<p class="article__paragraph ">En mai, les licenciements tech ont bondi à 15.600, de loin leur plus haut niveau depuis mars-avril 2020 et le début de la pandémie, selon le site Layoffs.fyi, qui répertorie les suppressions d&#8217;emplois. Parmi les entreprises américaines concernées : Carvana (vente de voitures d&rsquo;occasion), Reef (cuisine à emporter)…</p>
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<br /><a href="https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/06/02/apres-une-phase-d-euphorie-le-monde-de-la-tech-est-a-l-heure-des-economies_6128617_3234.html">Source link </a></p>

Après une phase d’euphorie, le monde de la tech est à l’heure des économies
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