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Après le Covid-19, la canicule met à nouveau les livreurs à vélo en première ligne pour apporter les repas à domicile. Mais, vendredi 15 juillet » dans la soirée « , la Confédération générale du travail (CGT), deuxième syndicat derrière Force ouvrière (FO), appelle les salariés de la plateforme Just Eat à faire grève dans dix villes. L’insuffisance des mesures pour protéger les livreurs de ces températures élevées n’est qu’une partie des raisons du mécontentement du syndicat, qui a aussi des revendications salariales et d’emploi.
Comme lors du premier épisode de canicule, en juin, la direction de Just Eat explique dans un communiqué, après avoir demandé à ses distributeurs de commandes situés à Amsterdam, où se trouve le siège du groupe, « d’être flexible en ce qui concerne les temps de pause et d’accepter, si nécessaire, les demandes de raccourcissement des horaires [période de livraison] ». Dégager« c’est au client de décider », dénonce Ludovic Rioux, délégué syndical CGT. De toute façon, « il n’y a pas de communication sur ces mesures », déplore Jérémy Graça, délégué syndical FO. La direction a prévu un « seuil de fermeture » service dans les villes où la température atteint 38°C.
Des négociations « pas dignes » d’un grand groupe
Mais ce sont surtout les négociations en cours qui préoccupent les syndicats, à commencer par le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) visant le licenciement de 300 salariés sur 800, dont 269 livreurs, un an et demi après les avoir embauchés. Les syndicats n’apprécient pas le report des dernières réunions de négociation qui devaient avoir lieu le 11 juillet.
Deux thèmes sont à l’ordre du jour : les salaires et le PSE, avec la fermeture de Just Eat dans une vingtaine de villes. « Les discussions sur le PSE n’avancent passe lamente M. Rioux. La direction refuse toujours de nous donner des informations essentielles qu’elle est obligée de fournir, comme les flux financiers entre les filiales et le groupe Just Eat Takeaway et les commandes par ville. » Pour M. Graça, qui n’appelle pas à la grève, « parce que les négociations ne sont pas terminées », ces derniers « ne sont pas satisfaisants, pas dignes » d’un grand groupe. L’État juste a proposé, précise M. Garça, « une formation pour environ 3.000 euros par personne et un congé de reclassement de six mois, c’est trop peu ».
Toutefois, la CGT note « éléments positifs », comme la proposition de la direction de mettre fin à l’annualisation du temps de travail ou encore la réduction, en cas d’arrêt maladie, du nombre de jours de carence à trois jours au lieu de sept, mais uniquement pour les salariés âgés d’un an. D’autre part, il y aurait aussi des propositions jugées « régressif » par la CGT, comme l’augmentation du poids maximum du sac à 10 kg au lieu des 5 kg actuels. Interrogé, la direction n’a pas pu nous répondre, son service de presse disant qu’il n’avait pas trouvé « personne de disponible (…) en ce long week-end.
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